A l’instar du Togo, le Niger et le Burkina Faso, le mali annonce, ce lundi 27 février, l’adoption de la loi sur l’affacturage. Elaboré sur le modèle de la loi sur l’affacturage de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), qui veut apporter un soutien juridique et réglementaire aux pays africains dans leur recherche de l’affacturage comme option de financement alternative.
La création d’un environnement juridique et réglementaire favorable à l’essor de l’affacturage dans le pays, ainsi qu’au PME constitue une étape cruciale dans l’effort africain, qui souhaite augmenter sa part des transactions mondiales d’affacturage, environ 1 % actuellement. De plus, la décision du Mali pourrait bien encourager d’autres États membres de la BCEAO à adopter et à domestiquer la loi.
« La nouvelle d’aujourd’hui représente une autre avancée capitale pour le secteur florissant des PME en Afrique et élargit la disponibilité des financements à ceux qui ont le dynamisme et l’esprit d’entreprise pour démarrer et développer des entreprises en République du Mali. Nous sommes ravis que le gouvernement malien défende des formes de financement innovantes, indique Kanayo Awani,vice-présidente exécutive, patronne de la banque du Commerce intra_africain, qui dirige également le groupe de travail sur l’affacturage d’Afreximbank.
L’affacturage offre un instrument alternatif de financement du commerce aux entreprises africaines. Avoir un régime juridique solide qui favorise cet outil donnera une impulsion majeure à l’émergence et à la croissance des PME et des sociétés d’affacturage en République du Mali