En prelude au Money Summit (TMS) 2023, le directeur nationale d’AZA Finance Ghana, Nana Yaw Owusu Banahene, souligne que l’avenir de la Fintech va également s’écrire avec des plateformes de paiement innovant tel le Système panafricain de paiement ( Papss). Qui permettra d’économiser 5 milliards de dollars, en rationalisant les systèmes financiers disparates et plus de 40 devises utilisées à travers le continent.
« Pour l’Afrique, je pense que déchiffrer le code signifie des paiements transfrontaliers sur le continent. Je sais qu’il y a PAPSS, qui a créé une API à laquelle les gens peuvent se connecter. Mais ce que nous devons également prendre en considération et ce qui a fait survivre plusieurs modèles commerciaux, ce n’est pas de couper totalement les entreprises des autres de l’espace », a-t-il déclaré.
La directeur national des finances d’AZA estime que les solutions sur mesure fournies par les fintechs s’avéreront indispensables – soulignant la nécessité pour les fintechs de permettre les paiements transfrontaliers pour le commerce de détail, ce qui pourrait stimuler de manière significative la croissance du secteur industrie.
« Au cours des dernières années, nous avons également constaté une croissance de la terminaison numérique directe des envois de fonds vers des portefeuilles et des comptes bancaires. Les envois de fonds ont sans aucun doute été la principale source de revenus pour de nombreux Africains, même pour certains qui ne travaillent pas. Nous voyons des migrants envoyer de l’argent à leurs familles, et des sommes telles que 50 et 20 dollars américains peuvent résoudre de nombreux problèmes », dit-il.
A l’en croire, le Ghana a dépassé les pionniers du marché de l’Afrique de l’Est et du reste du monde en termes de part de comptes d’argent mobile enregistrés ; sa part mondiale passant de 11 % en 2021 à 33 % à la fin de l’année.
