Ce mercredi 12 juin, la Banque africaine d’import export (Afreximbank) a ouvert les travaux de ses Assemblées annuelles 2024, couplées au forum Afrique Caribéen, à Nassau, la Capital des Îles du Bahamas.
Denys Denya, vice-président exécutif principal , a souligné, dans son allocution quec’est dans l’union que l’Afrique pourra réaliser son plein potentiel. « Les chocs récurrents continuent de menacer les progrès du développement en Afrique et dans les Caraïbes. En tant que nations individuelles, nous avons peu de pouvoir face à ces vents contraires mondiaux », a-t-il déclaré.
Les discours des autorités des Caraïbes et l’intervention des panels ont résumé les défis qui attendent le continent, qui prépare son émergence sur plusieurs plans (ZLECAF, PAPSS…) et les Caraïbes qui cherchent un appui de taille pour tisser des relations de renommé et s’ouvrir au monde. Dans une économie de plus en plus tourmentée par des crises qui causent des incertitudes et la reconfiguration des blocs géostratégiques, Afreximbank et ses partenaires ont fait le choix de positionner l’économie africaine dans le monde compétitif, qui appelle cependant des exigences, qui malheureusement influencent négativement la relance économique, à telle enseigne que d’aucun les trouvent « pas totalement justes », mais un peu partials voire « nocifs ».
Cependant la banque se félicite que les pays africains affiche une certaine résilience face aux vents contraires mondiaux tels que les tendances à la démondialisation que favorisent les grandes puissances. Mais rappelle que «grâce à un front uni englobant un grand nombre, le continent pourra présenter une force plus convaincante ».
Le vice président en charge du département financier a, par ailleurs ajouté, que même si les points de vue divergeaient sur la forme d’un programme coordonné entre l’Afrique et les Caraïbes, des arguments convaincants en faveur d’une action panafricaine concertée pour résister aux vents contraires de l’économie mondiale sont réels.
