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Criminalité financière : La CGECI veut réduire leur incidence sur la performance des entreprises

par Paul De Kouamé

« La criminalité financière freine la croissance, décourage l’investissement et prive l’Etat de ressources essentielles. Le secteur privé doit désormais être une première ligne de défense », a indiqué Vassogbo Bamba, directeur de cabinet adjoint au ministère des Finances et de Budget, lors d’un atelier portant sur le thème « Lutte contre la criminalité financière : rôle du secteur privé ». Organisé par  la Commission Gouvernance éthique et responsabilité sociétale des entreprises (GRSE) de la CGECI,  cette rencontre a permis aux acteurs des secteurs public et privé de comprendre les enjeux liés à cette problématique, et aux intervenants d’ouvrir des pistes de réflexion sur les solutions pour réduire son incidence sur la performance des entreprises.

Selon Vassogbo Bamaba, qui représentait le ministre des Finances et du Buget, Adama Coulibaly, 37 % des recommandations du Groupe d’action financière (Gafi) relèvent l’importance des entreprises dans la sortie de la Côte d’Ivoire de la liste grise de cette institution. Il a souligné l’urgence d’une action concertée face aux pertes économiques engendrées par les activités économiques illicites. Avant de dénoncer les impacts négatifs de la criminalité financière sur l’économie nationale et la gouvernance des entreprises.

L’atelier vise à instruire les opérateurs économiques sur les menaces que représente la criminalité financière. Il n’a pas occulté le rôle central de la Cgeci dans cette lutte, a expliqué Me Brizoua Bi, président de la Commission (GRSE). « Cet atelier marque une étape importante pour renforcer nos capacités et intégrer pleinement les principes de transparence et de conformité dans nos structures », at-il fait savoir.

Pour leur part, les experts nationaux, que sont le magistrat Romain Ouattara, directeur juridique de l›Agence de gestion et de recouvrement des avoirs criminels (Agrac) ; Mme Gnire Ouattara, expertcomptable au cabinet Agexau Conseils ; et Blanche Essoh Abanet, présidente du Pôle pénal économique et financier, ont entretenu les acteurs sur les textes juridiques dont s’est dotée la Côte d’Ivoire pour venir à bout de la criminalité financière. Tout cet instrument juridique est également mis en place, ont-ils insisté, pour retirer le pays de la liste grise du Gafi, c’est-à-dire les pays qui font l’objet d’une surveillance renforcée par cette organisation.

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