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La BRVM préconise le marché local pour réduire les déficits budgétaires des économies

par Redaction

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilière (BRVM), Dr Edoh Kossi Amenouve,  a procédé, le jeudi 16 janvier à sa conférence bilan 2024 et les perspectives de la bourse dans une économie mondiale où les liens classiques des agrégats économiques « sont mise à rudes  épreuves ».

Le directeur général de la BRVM constate que depuis 2021 la plupart des bourses sont dans le vert et la lutte contre l’inflation constitue une priorité les économies. Tout comme le déficit budgétaire pour lequel M. Amenouve souhaite qu’il soit financé par le marché local en témoigne le travail des Fonds commun de titrisation (FCT).

Dans son argumentation, le directeur général de la BRVM explique que la réduction du déficit budgétaire peut rimer avec la privatisation, gestion active des Etats. « Cet instrument n’est pas trop utilisé par nos Etats », ajoute le directeur général de la bourse de l’UEMOA. Qui insiste pour dire que les Etats doivent disposer de nouvelles ressources. Il se réjouit cependant de la gestion rigoureuse des finances publiques dans l’union, si bien qu’à fin septembre 2024, l’on note une diminution du déficit budgétaire global, qui ressort à 4 395,6 milliards, contre 4 491,7 milliards sur la même période de l’année 2023.

Dr Edoh Kossi Amenounve affirme que la bourse a conservé sa place dans le top 5 des bourses africaines. Mais elle est 7e en termes de performance. Selon lui, depuis 2018, les ressources mobilisées ont atteint 21886,68 milliards FCFA. Les emprunts obligataires ont atteint 18647,05 milliards FCFA.

La BRVM mentionne cinq points essentiels qui ont marqué l’année 2024 : l’introduction à la BRVM de la Loterie Nationale du Bénin portant à 47 le nombre de sociétés cotées, l’augmentation de capital des 5 filiales de BOA pour renforcer leurs fonds propres, l’introduction de 29 lignes obligataires (plus de 1600 milliards) dont l’admission pour la première fois d’un instrument de la finance durable, la progression de 28,89 % de l’indice BRVM Composite (7ème meilleure performance africaine) et la capitalisation record de 10 078,68 milliards FCFA (plus de 15% du PIB de l’Union) du marché des actions.

Le marché financier régional prospecte déjà l’horizon 2030. Pour ce faire, il insiste sur l’intégration des enjeux de durabilité et de changement climatique, la mise en place de produits adaptés à la jeunesse, la promotion du marché des produits dérivés, faire face à l’évolution démographique etc.

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