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La jeunesse africaine au cœur des attentions

par Redaction

À l’ouverture des 29e assemblées générales annuelles d’Afreximbank mardi au Caire, le président de cette institution financière, Benedict Oramah, a soutenu que la jeunesse africaine constitue un atout important pour l’émergence de l’Afrique.

« Nous sommes d’avis que la jeunesse sera la force catalytique de la réalisation de l’agenda continental. En effet, les jeunes ont toujours été le catalyseur des transformations économiques et à la base de chaque révolution industrielle dans les économies avancées. Ce n’est pas un hasard si, au plus fort de chaque révolution industrielle, les jeunes constituaient la plus grande proportion de la population active ». C’est par ces termes que le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Benedict Oramah, s’est exprimé à l’ouverture des 29ème Assemblées générales de l’institution panafricaine chargée de la promotion du commerce intra-africain, mercredi 15 juin, à New Cairo (Nouveau Caire), nouvelle capitale administrative de la République arabe d’Égypte.

Raison pour laquelle Afreximbank a consacré la réunion annuelle de cette année sous le thème : « Réaliser le potentiel de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine) à l’ère post-Covid-19 – Tirer parti du pouvoir des jeunes ». Dans un discours ferme et tourné vers l’avenir, Benedict Oramah a souligné le rôle important que les jeunes ont joué dans le développement industriel des États-Unis et le Canada, et également le rôle central joué par les jeunes dans le miracle asiatique qui a propulsé l’Asie du Sud-Est de la pauvreté à la prospérité des années 1970 aux années 1990.

« La bonne nouvelle est que l’Afrique se retrouve exactement au même endroit que les États-Unis et le Canada dans les années 1900 et l’Asie en développement dans les années 70, 80 et 90. Aujourd’hui, 85 % de la population du continent a moins de 45 ans et 45 % a entre 15 et 45 ans », a précisé le président de l’institution panafricaine chargée de la promotion du commerce intra-africain. « Cet atout entre nos mains, poursuit-il, est peut-être la plus grande ressource, un atout bien plus précieux que toutes les ressources pétrolières et minérales ».
Enjeux du libre-échange.
Des recommandations concrètes sont attendues au soir du 18 juin et qui permettront d’accélérer la mise en œuvre de l’accord commercial. Il faut signaler que depuis mars 2018 et la signature à Kigali de l’accord de libre-échange intra-africain, qui a précédé le lancement – trois ans plus tard – de la Zone de libre-échange continentale africaine, Afreximbank a su se positionner au centre du dispositif. Et ce, aux côtés de l’Union africaine, qui porte le projet d’un point de vue politique, la Banque en étant le bras financier. L’institution financière multilatérale implantée au Caire, dirigée par Benedict Oramah depuis 2015, est notamment chargée de la mise en œuvre du projet de système panafricain de paiement et de règlement (Papss), attendu pour résoudre les difficultés liées à la convertibilité multidevises.

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