Ce jeudi 16 juin, à l’ouverture officielle des 29e Assemblées annuelles de la Banque d’import-export (Afreximbank), au dans la nouvelle ville du Caire, le Président de la République Arabe d’Egypte, Abdel Fattah El-Sisi, invoque la stabilité comme point de départ de tout développement des pays africains.
Il explique que la stabilité est aussi importante pour les populations. Au regard du déséquilibre mondial, il est important pour les pays du sud de trouver des fonds capitaux pour leur transformation. L’Afrique a le droit, selon lui, de vivre et de réaliser son rêve. Et elle ne pourra également progresser que si elle prend elle-même cette décision.
Mais, selon Vera Songwé, il faut être plus optimiste et compter sur des banques qui ont de la valeur comme Afreximbank. La réalisation de la nouvelle ville du Caire est une preuve qu’on peut y arriver. CE défi impose, dit-elle, le renforcement et l’accroissement du commerce, l’émission d’obligation notamment les obligations vertes .
Mais, Afreximbank croit fermement que nous ne pouvons commencer à résoudre ces questions que par la poursuite agressive de la promotion du commerce intra-africain et la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA).
A en croire Benedict Oramah, président d’Afreximbank, la banque a déboursé en 5 ans environ 20 milliards de dollars américains pour soutenir le commerce et les investissements intra-africains, suivi d’un autre plan de 40 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. « Nous avons augmenté la part du commerce intra-africain du portefeuille de la Banque de 3 % en 2016 à environ 27 % en 2021. Ce faisant, nous aidons également les entrepreneurs africains à soumissionner pour des projets liés aux infrastructures africaines. Au cours des dernières années, environ 12 milliards de dollars américains de tels projets ont été soutenus ».
Issouf Kamagaté