Ce jeudi 24 novembre 2022, en marge de la 17e Assemblée extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Niamey, au Niger, a eu lieu le lancement des rapports d’audit réglementaire du commerce des services. Un rapport qui a enregistré la contribution du groupe de la Banque mondiale, du Centre du commerce international (Cci), de l’Organisation mondiale du commerce (Omc), de l’Union européenne (UE) et de l’Agence allemande pour le développement international (GIZ).
Ces rapports présentent des données quantitatives sur les restrictions aux entrées étrangères et à la circulation des personnes, les obstacles à la concurrence, la transparence réglementaire et les autres mesures discriminatoires qui ont un impact sur la facilité de mener des affaires dans le commerce des services.
Le directeur pays de la Banque mondiale au Niger, Han Fraeters, a reconnu que c’est la toute première fois qu’un effort de cette ampleur est mené dans le contexte de l’élaboration de politiques en matière de commerce des services et du nombre de pays audités et de pertinence des informations collectées.
Couvrant cinq secteurs prioritaires (services aux entreprises, services de communication, services financiers, services touristiques et services de transport), Ces outils permettront, entre autres, d’aider les gouvernements dans les négociations de la Zlecaf et d’autres négociations commerciales. Ainsi que favoriser la transparence des politiques de services et soutenir la réforme des politiques nationales
« Le Secrétariat fournira le soutien technique nécessaire, afin de s’assurer que chaque État partie a la capacité de comprendre et d’utiliser efficacement les rapports dans les négociations sur les services et, à terme, la bonne mise en œuvre du Protocole sur le commerce des services. », affirme Wamkele Mene, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).