Lors de la 123e réunion du Comité de politique monétaire (MPC), Dr Johnson Asiama, le gouverneur de la Banque centrale du Ghana (BoG), a souhaité plus de transparence dans le processus de prise de décision en matière de politique monétaire de la banque centrale. Il a reconnu les préoccupations du public concernant l’opacité perçue des délibérations du comité et a décrit les mesures à prendre pour améliorer la communication et la crédibilité.
Dans un contexte d’incertitude économique accrue où l’inflation est toujours supérieure à 23 %, bien au-dessus de l’objectif à moyen terme de la banque centrale, soutenu par l’inflation alimentaire persistante et un environnement extérieur volatil ont accru les spéculations, le nouveau gouverneur veut définir une nouvelle ligne de conduite. Ce, afin d’améliorer la confiance du marché.
« L’opinion publique a de plus en plus le sentiment que les décisions du CPM sont prises à huis clos, sans justification claire et fondée sur des données. Pour remédier à cela, je propose que nous mettions en place des mécanismes visant à rendre les facteurs de décision du Comité plus accessibles, que ce soit en publiant les résultats des votes ou en enrichissant le contenu narratif de nos déclarations de politique générale », explique-t-il.
Selon le gouverneur, la tâche, au cours des prochains jours, consistera à évaluer rigoureusement ces évolutions et à adopter une politique qui renforce la trajectoire de désinflation « sans compromettre la reprise ni déstabiliser les attentes des marchés ».
La banque centrale évoque un excédent commercial important et une solide accumulation de réserves grâce aux exportations d’or et aux transferts de fonds. Qui pourrait se modifier avec la montée des tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande chinoise.
