L’argentier mauritanien Ousmane Kane, ancien Vice-Président chargé des Services Institutionnels de la Banque africaine de développement (BAD), proche du Président de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazaouani a déclaré sa candidature, communiqué, ce lundi 26 août par son staff.
Diplômé de la prestigieuse Ecole Polytechnique (X) de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint- Etienne, Ousmane Kane a occupé des postes clés au sein d’institutions nationales et internationales. Pendant près de 15 ans, travaillant au sein de la BAD, il gravi les échelons : Expert chargé de la structuration et du financement de projets industriels, Chef de l’Unité chargée des Politiques et Procédures de passation des marchés, Directeur des Ressources humaines, Directeur de la planification stratégique puis vice président.
De retour au pays, il a occupé d’importantes fonctions, notamment, Chargé de Mission du Chef de l’Etat, Administrateur Directeur Général de la SNIM (Société Nationale des Industries Minières), poumon économique du pays représentant 15 à 20% du PIB, puis, Gouverneur de la Banque Centrale, Ministre des Finances, Ministre de l’Economie et des services productifs.
Dans ses priorités apparaissent le renforcement des infrastructures, l’encouragement de l’innovation et la promotion d’une intégration régionale accrue. « L’Afrique possède des ressources considérables, tant humaines que naturelles. L’objectif devrait être de mobiliser ces ressources pour construire un avenir meilleur pour tous les Africains », a-t-il déclaré lors d’un récent forum économique.
Fort d’une carrière impressionnante au service de l’économie de son pays et de l’Afrique en général, Ousmane Kane a été approché par plusieurs personnalités du continent afin de se porter candidat à la présidence de la BAD. « Sa candidature bénéficie d’un large soutien au sein de plusieurs pays membres africains et non africains, des organisations de la société civile et des milieux d’affaires », soutient son équipe de communication.
Diriger la plus grande banque de développement du continent demeure un challenge, dans une Afrique qui croule sous le poids de la dette (avoisinant 640 milliards de dollars). A cela s’ajoutent aussi les problématiques du changement climatique qui impacte sur les économies très dépendantes de l’agriculture et accentue l’insécurité alimentaire. Tout comme l’éducation et l’emploi.
