A l’ouverture de la 9ème édition de la Journée nationale du cacao et du chocolat (JNCC), le 28 septembre, à Abidjan, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a révélé que l’entrée en vigueur du différentiel de revenu (DRD),représentant une prime de 400 dollars la tonne au prix bord champ sur la tonne sur le cacao vendu, a permis de verser aux producteurs plus de 2,4 milliards de dollars sur les trois campagnes de mise en œuvre.
Il a aussi fait remarquer qu’avec la réforme du cacao, ce sont près de 22000 milliards FCFA qui ont été distribués aux producteurs depuis 2012. Et plus de 331 milliards FCFA qui ont été investis par le Conseil du café-cacao, selon lui, pour la réhabilitation des pistes agricoles, la réalisation d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’hydraulique villageoise, de l’électrification rurale et de la sécurité.
« Il est de notoriété que la réforme mise en œuvre depuis 2012 a enregistré un succès et des acquis importants. Je suis par ailleurs heureux de constater que depuis le début de la réforme, ce sont près de 22 000 milliards de FCFA qui ont été distribués aux producteurs durant ces 12 années post réforme », a dit Kobenan Kouassi Adjoumani.
En outre le système de traçabilité du cacao entamé par le Conseil café cacao en partenariat avec la Banque mondiale, pour identifier les zones de production de cacao afin d’interdire la culture dans les forêts classées et les aires protégés, demeure pour la tutelle, une des démarches essentielles qui obéit aux principes de durabilité.« Grâce à l’anticipation des dirigeants de la filière, avec l’entrée en vigueur de la norme ARS1000 sur le cacao durable, la Côte d’Ivoire sera prête à faire face aux exigences européennes en matière d’exportation de son cacao », a-t-il affirmé.
Comme on le voit le principal producteur mondiale de l’or brun(la Côte d’Ivoire) entreprend de nombreuses démarches pour la qualité et la quantité de sa production, en dépit du comportement de certains exportateurs qui ont choisi de ramer à contre-courant.
Issouf Kamagaté