Au moment où s’ouvre les Assemblées annuelles d’octobre 2022, qui se déroule dans un contexte mondial marqué par de multiples défis, de la pandémie à la guerre en Ukraine en passant par la crise alimentaire et énergétique, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva apporte un regard sur le paysage économique.
Avant de féliciter la Banque mondiale qui a injecté 300 milliards de dollars pour l’aide à la sécurité alimentaire dans le monde, elle relève que 48 pays sont concernés par la crise alimentaire. Selon elle, les facteurs déterminants de la situation actuelle sont dus aux effets de la Covid 19 sur les chaînes d’approvisionnement, la guerre russo-ukrainienne qui cause des perturbations dramatiques dans beaucoup de pays et l’inflation élevé qui nécessite le durcissement de la situation financière.
A ces trois principaux éléments évocateurs, la directrice générale du Fmi observe un ralentissement dans les trois grandes puissances du monde. Un ralentissement dû, dans la zone Euro, au prix du gaz, en Chine à cause de la pandémie de la Covid19 et l’instabilité du secteur de l’immobilier. Aux Etats Unis le dynamisme du marché du travail est disproportionné à la dynamique de l’économie qui s’essouffle.
Elle propose de juguler l’inflation, soutenir ls ménages de manière ciblée et équilibrer la politique budgétaire et la politique monétaire. Pour le président de la Banque mondiale, il faut davantage de ressources pour les pays en développement, car des millions de personnes pourraient basculer dans la pauvreté.