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Cecilia Akintomide, l’une des amazones de l’économie africaine

par Kamagaté Issouf

Nigeriane d’origine, Cecilia Akintomide est l’une des grosses pointures du monde des affaires  africain de ce 21e siècle. Parce qu’elle a réussi à allier Finance et Droit. Conseillère spéciale du directeur général du groupe Ecobank transnational incorporated, président du Conseil de FBN Holding PLC, société de services financiers diversifiés basée au Nigeria, Cecilia Akintomide a été vice-présidente et Secrétaire générale de la Banque africaine de développement (BAD).

Celle qui a raté de peu le poste de Secrétaire générale de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF), est avocate de carrière et experte en financement du développement, en gouvernance d’entreprise, en droit et en gestion générale. Elle révèle qu’il Il y a eu beaucoup de progrès dans la finance en Afrique. On peut même dire que le continent est un des leaders avec la contribution des fintechs. « Les Africains doivent mettre l’accent sur les défis de paiement dans les zones rurales afin que cette frange de la population développe leur activité. La finance est un bon exemple pour les africains de pouvoir résoudre et donner des solutions aux problèmes en Afrique. Il y a beaucoup de progrès », dit-elle. En même temps elle insiste sur les taux d’intérêt qui sont très élevés et aussi la maturité du prêt. Si ces paramètres sont revus, cela pourra aider le développement particulièrement le secteur des infrastructures.

Aux avant-postes de l’autonomisation économique des filles et des femmes ainsi que de l’innovation et l’entrepreneuriat, Cecilia Akintomide   est membre de WIMBIZ (Women in Management and Business and Public Service) et siège au comité WimBoard et au comité du fonds de dotation WimBiz. Pour elle, Il ya plusieurs obstacles dans l’accès des femmes dans la finance, comme les structures légales et sociales. « C’était difficile pour une femme de prendre un prêt sans garantie. Mais les pays sont entrains de revoir cette politique…Tout n’est pas l’argent. Par exemple pour le programme Elever on a allié Finance et connaissance, pour permettra aux femmes de mieux gérer leur business. C’est dans l’ADN d’Ecobank, Nous ne donnons pas de prêt sans un programme de connaissance », dit-elle.

S’agissant de son passage à la BAD, Cecilia Akintomide indique que la banque est restée fidèle à sa raison d’être : Se focaliser sur l’Afrique et sur le développement de l’Afrique. Mais, elle constate que l’Afrique d’il ya 20 ans n’est pas celle d’aujourd’hui. « Elle est aujourd’hui plus dans la technologie avec la création des centres de fabrications de vaccins et de comprimés comme le Rwanda. C’est une bonne chose parce que si on n’est pas en bonne santé, on ne peut pas parler de développement », commente-t-elle.

Dans cette institution, elle a servi comme secrétaire des conseils d’administration et des conseils ministériels des gouverneurs. Elle a été membre du Conseil présidentiel, ainsi que des comités des opérations et de coordination de la haute direction. Elle a présidente du comité des assemblées annuelles et des comités pour les élections du président et des directeurs exécutifs. Cecilia a également été responsable des projets et des politiques des secteurs privé et public au sein du département juridique et juridique de la BAD, travaillant sur les aspects juridiques des projets, des programmes et des politiques.

Si la Covid 19 et la crise Russo-ukrainienne ont eu un grand impact sur les économies en Afrique, à cause de l’importation accrue des fertilisants, du blé pour le pain et l’huile végétale d’Ukraine, les séquelles de sont toujours présentes, selon elles. « Nous devons pour cela, manger ce que nous produisons, travailler sur la chaîne de valeurs des matières premières et accentuer la transformation de nos produits ». Avant d’ajouter « L’Afrique a beaucoup de minerais, même pour produire l’énergie verte. On ne peut pas exporter ses produits sans faire la transformation. Il ne faut pas suivre l’exemple du cacao, l’huile et le pétrole. L’Afrique risque de vivre un scénario catastrophique si on ne transforme pas nos métaux.

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