l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO) a notifié, à Accra, le rôle crucial des institutions financières dans la sous-région, appelant urgemment à protéger le système financier partagé contre les menaces potentielles. C’était lors de l’ouverture de la 43ème réunion ordinaire conjointe des comités techniques de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), le chef de la banque centrale a appelé à une concentration renouvelée sur ce qu’il a décrit comme des « fruits à portée de main ».
L’institution affirme que le nombre croissant de banques transfrontalières dans la sous-région nécessite l’harmonisation d’un cadre de surveillance et de réglementation transfrontalier. « Nous devons faire face aux risques transfrontaliers existants et aux retombées pour garantir un environnement financier stable », ajoute-elle.
Pour relever ces défis, l’IMAO, en collaboration avec l’Agence monétaire ouest-africaine (AMAO), a annoncé un projet global visant à renforcer la supervision bancaire transfrontalière entre les États membres dans le cadre du Programme d’évaluation du secteur financier (PASF) du Porjet de coopération monétaire de la CEDEAO.
Un point central des discussions a été la nécessité de renforcer le respect des exigences de fonds propres de Bâle, afin de garantir que les banques de la ZMAO maintiennent des réserves de fonds propres adéquates pour leurs opérations – préservant ainsi la solidité du système financier.
