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La Chambre de commerce du Ghana demande une baisse de taux de 200 points pour relancer les entreprises

par Redaction

La Chambre nationale de commerce et d’industrie du Ghana (GNCCI) a exhorté le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque du Ghana à réduire, lors de sa prochaine réunion, le taux directeur monétaire (MPR) d’au moins 200 points de base, afin de relancer les entreprises en difficulté et favoriser la croissance économique.

Dans une déclaration publiée avant la réunion du MPC, le président du GNCCI, Clement Osei-Amoako, a reconnu la nécessité de précédentes hausses de taux mises en œuvre pour freiner l’inflation alimentée par des facteurs tels que les prix du pétrole et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Il a toutefois souligné les conséquences du taux directeur actuel de 30 pour cent sur les entreprises nationales.

« Les entreprises ghanéennes sont confrontées à une augmentation considérable des coûts d’emprunt, due en grande partie au taux élevé de la politique monétaire. Les intérêts élevés sur les prêts commerciaux, de 32 % en moyenne en 2023, s’ajoutent aux tarifs des services publics déjà élevés et aux taxes excessives, rendant le coût des affaires au Ghana extrêmement élevé », a déclaré M. Osei-Amoako.

Le taux est conforme au taux de référence du Ghana de 32,17 pour cent pour janvier 2024.

Il a souligné le déclin de la production, les fermetures d’entreprises, l’augmentation des prêts non performants et même les délocalisations d’entreprises vers d’autres pays africains comme preuve du climat difficile des affaires.

Le communiqué note que l’action relancerait la croissance du secteur privé, la Chambre exprimant son optimisme quant au fait qu’une réduction des taux stimulerait le secteur privé, un moteur clé de la croissance économique, qui a vu sa contribution au produit intérieur brut (PIB) diminuer de 6,1 pour cent en 2017. fin 2021 à 2 % d’ici le troisième trimestre 2023.

Le ministère des Finances et la Banque mondiale ont déjà prévu un taux de croissance du PIB de 2,8 % à la fin 2024.

En plus d’inciter les banques à emboîter le pas en réduisant leurs taux et en rendant l’emprunt plus accessible aux entreprises cherchant à se développer, la Chambre a fait valoir qu’une réduction de 200 points – 2 pour cent – ​​renforcerait la compétitivité régionale des entreprises locales.

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