Quel état des lieux peut-on faire de l’utilisation des nouvelles technologies par les entreprises en Côte d’Ivoire et dans la région ? Comment accélérer l’effet de levier en matière de productivité et compétitivité des entreprises ? ce sont autant de problématiques soulevées lors du premier panel de la deuxième édition du Choiseul Africa Summit. Qui a demeuré, le jeudi 12 septembre à la Maison de l’entreprise.
Pour Pascal Lorot, L’économie numérique est l’un des piliers du développement du continent africain. Pour accélérer ses nombreuses retombées économiques et favoriser la compétitivité des entreprises opérant en Afrique. Ce dernier est l’initiateur de cette rencontre en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).
Selon lui, aujourd’hui, se pose plusieurs questions par rapport à la transformation numérique et l’impact pour l’emploi. « On s’interroge sur la place de l’humain dans l’avenir technologique… clairement l’intelligence artificielle connait un essor fulgurant dans le monde. Egalement en Afrique de l’ouest où certains pays comme le Bénin, le Sénégal ont mis en place des stratégies d’intelligence artificielle, qui a pour objectif de faire de ces pays des leaders africains dans le domaine de l’IA », a dit Eric Thiam Sabbates, vice président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).
Eric Thiam, également président de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire (UGECI) souligne que l’IA est au cœur de tous les écosystèmes présents et futurs. Gertrude Koné Douyéré, présidente de la Commission économie numérique et Entreprise Digitale de la CGECI & directrice exécutive de l’Union nationale des entreprises de Télécommunications de Côte d’Ivoire, les relations avec les pouvoir publics au départ furent compliquées. « Parce qu’on était pas du tout au même niveau d’information, notamment sur la nécessité d’aller vite. On se disait les pays développés sont allés tout doucement, pourquoi nous, on devrait faire une accélération…Mais aujourd’hui on constate qu’on est de plus en plus consulté pour l’élaboration des politiques sectorielles pour tout ce qui concerne des projets où il ya de gros composants numériques ».
Paul-Harry Aithnard, directeur général Côte d’Ivoire & directeur régional exécutif pour la zone UEMOA d’Ecobank, l’Afrique a un problème de productivité. On a moins de 10 km de câble sous-marin, alors que ce sont des éléments importants pour l’infrastructure numérique. Pour lui, es pays qui ont des PIB moyens, doivent avoir une stratégie régionale pour mettre en place une infrastructure numérique adéquate. « Pour la mise en place des infrastructures, il faut la mise en place des services . C’est là que les banques interviennent », dit-il.