La Banque africainne d’import- export (Afreximbank) a réussi a renforcer son ambition d’interconnecter l’Afrique et les Caraïbes. Ce lundi 20 juin, a l’ouverture officielle des 30e Assemblées annuelles de la banque à Accra (Ghana), le président de la banque et président du Conseil d’administration, Dr Benedict Oramah a révélé l’ouverture proche du bureau régional d’Afreximbank à la Barbade, premier pays Caraïbéen à bénéficier l’an dernier des dons de vaccins de cette banque panafricaine et à amorcer la coopération sud-sud avec la banque.
Benedict Oramah a soutenu, également, son objectif de domestiquer tous les paiements intra-africains et étendre la même chose à la CARICOM, dont fait partie la Barbade. « Il y a quelques jours à peine, l’Association des banques centrales de la CARICOM a adopté le PAPSS comme infrastructure de paiement préférée pour un projet pilote. Par cette démarche singulière, nous nous rapprochons d’une intégration complète des économies africaines et CARICOM. Avec le PAPSS, toutes les devises africaines deviendront convertibles en Afrique », indique le Nigerian. Qui rassure que les objectifs dessinés par les pères fondateurs de l’indépendance soient une réalité.
La banque soutient la compensation et les règlements avec un montant de 3 milliards de dollars américains afin de permettre les pays le plus vulnérables de l’initiative du Papss avec un engagement financier. Avec moins de 150 millions de dollars d’actifs totaux il y a 30 ans et un montant presque égal de fonds propres, Afreximbank est devenue une véritable institution, rappelle Dr Oramah, avec près de 32 milliards de dollars d’actifs totaux et de garanties et environ 6 milliards de dollars américains dans les fonds des actionnaires.
« Une institution qui a enregistré à peine 12 millions de dollars américains de revenus totaux en 1995 a rapporté plus de 1,5 milliard de revenus en 2022. Ces résultats sont révélateurs des opportunités en Afrique ; ils prouvent sans aucun doute que le travail de développement peut être fait avec profit. Encore une fois, ils valident les hypothèses des pères fondateurs de la Banque il y a 30 ans », s’enorgueillit le président de la banque.
A l’instar des Présidents du Ghana, du Zimbabwé, des ex Président Mahamadou Issoufou, Oramah s’est félécité du rôle joué par cette institution africaine qui jour une rôle primordial auprès des pays membres, notamment les industries de la raffinerie et de la pétrochimie de Dangote, dont « Afreximbank est le plus grand prêteur. Cette transaction placent l’Afrique sur la carte du monde pour la production de produits pétroliers, de produits pétrochimiques et d’engrais à base d’ammoniac et d’azote. Il créerait au moins 135 000 (135 000) emplois, générerait environ 21 milliards de dollars de revenus ».
Envoyé Spécial
