La représentante résidente du FMI en Côte d’Ivoire, Aminata Touré, a soutenu, le 29 avril, au cours d’un point de presse à Abidjan, que la dette de la Côte d’Ivoire est viable et soutenable. Et la projection du FMI en 2024 établit une croissance de 6,4%¨ tirée essentiellement par le secteur agricole, soutenue également par les hydrocarbures et les infrastructures.
A en croire, la représentante du Fonds monétaire internationale (FMI), les trois premières phases du gisement baleine vont porter le PIB à 7,2% en 2025 « Le risque de surendettement est modéré avec un taux de 57% en 2023 ; 58% en 2024. Le ratio d’endettement devrait atteindre 53% en 2027. Elle a cependant déploré l’impact des changements climatiques sur le PIB, qui équivaut entre 0,2% et 0,4%. Une situation qui a amené le Fonds a accordé à la Côte d’Ivoire une facilité de 1,3 milliard de dollar dans le cadre du programme « Nouvelle facilité pour la résilience et la durabilité ». En plus de la Côte d’Ivoire, huit autres pays sont concernés par ce programme
« Les conditions internationales se sont améliorées. On observe un desserrement des tensions sur les marchés. Les taux d’inflations ont commencé à baisser…, les ratios de dette publique se sont largement stabilisés et plusieurs pays ont émis des euro-obligations cette année, mettant ainsi un terme à une période de deux ans pendant laquelle la région n’avait plus accès aux marchés internationaux », a commenté le chef de division des études régionales du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Luc Eyraud, lors de la présentation du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne intitulé : Une reprise timide et coûteuse
Dans ce rapport, Luc Eyraud parle de « la malédiction des pays en ressources naturelles ». Parce qu’il constate une croissance d’environ 6% dans les pays diversifiés contre 3% dans les pays riches en matières premières notamment en ressources extractives. Ce qui montre une différence de la croissance entre les pays à économie diversifiée et ceux riches en ressources naturelles. « Le Niger a la croissance la plus forte de toute l’Afrique subsaharienne cette année à cause de la production de Pétrole », a toutefois souligné le chef de division des études régionales du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).