« Conformément aux dispositions législatives et réglementaires régissant les groupements de la production agricole, de la transformation et de la commercialisation, l’Etat a adopté un décret qui reconnait à l’Organisation interprofessionnelle agricole Inter-mangue, la qualité d’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière Mangue », a annoncé le porte parole du gouvernement, Mamadou Coulibaly, au sortir du Conseil des ministres du lundi 30 septembre.
La mangue est cultivée par près de 7 000 producteurs sur 20 000 hectares de vergers pour une production de plus de 150 000 tonnes. En dépit des menaces des maladies de vergers et parfois les difficultés d’accès au marché, la mangue fait vivre de nombreuses personnes dans les principales zones de production que sont Ferkessédougou, Sinématiali, Korhogo, Boundiali, Tengréla et Odienné.
La production de la filière a dépassé 150000 tonnes et plus 50000 tonnes sont exportés. Au niveau de la transformation, selon Alain Silué, acteur de la filière, elle est passée de 10 tonnes en 2016 à près de 400 tonnes de nos jours. La mangue séchée qui se vendait à 5 Euros en 2021 est passée à 8 euros.
A l’en croire, l’attractivité de la filières ces dernières années est palpables avec la prisse en compte des « rebus » du produit, rien ne se jette comme par le passé. Selon des indiscrétions d’autres nouvelles unités de transformation devraient voir le jour sous peu.
