« Dans notre quête de développement durable, le secteur financier joue un rôle central. En alignant nos pratiques sur les principes de la banque durable au Ghana, nous pouvons créer un impact positif sur notre économie, notre société et notre environnement. Ces principes servent de cadre de référence aux banques, aux institutions financières et aux parties prenantes pour intégrer la durabilité dans leurs opérations, leur gestion des risques et leurs processus décisionnels », a dit », a déclaré le directeur adjoint du département de la supervision bancaire de la Banque centrale du Ghana (BOG),Ismail Adam.
Pour ce dernier Le secteur bancaire doit amorcer l’étape de l’adoption des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), dans le but de promouvoir des pratiques bancaires durables. Les principes bancaires durables appelle l’application des principes 3 à 7, « il y a eu un consensus sur le fait que ces principes sont impératifs pour parvenir à des opérations bancaires et favoriser des pratiques financières responsables », dit-il.
La banque durable est devenue une priorité urgente dans le secteur bancaire, motivée par les grandes tendances mondiales telles que la sécurité humaine, la lutte contre le blanchiment d’argent, la gestion socialement responsable, la transparence et la divulgation de l’information, l’intégrité de l’entreprise et les préoccupations environnementales et liées au changement climatique.
Les principes 3 et 7 seront également appliqués à cinq secteurs particulièrement sensibles aux normes environnementales et sociales (E&S) et qui représentent une part importante de l’exposition du portefeuille des banques. Ces secteurs comprennent l’agriculture et la foresterie ; construction et immobilier; fabrication; pétrole et gaz et exploitation minière ; et la puissance et l’énergie.
John Awuah, président de l’Association des banques du Ghana (GAB), a souligné la nécessité pour les institutions financières d’être conscientes de l’impact de leurs activités sur l’environnement et la société. « Nous devons être responsables et imputables des activités que nous soutenons, telles que la foresterie, l’exploitation minière, l’énergie et l’électricité, qui peuvent créer des défis environnementaux. Rendre compte de notre impact est crucial pour mesurer et améliorer nos efforts en matière de développement durable, ce qui est non seulement bénéfique pour l’environnement mais aussi pour l’activité bancaire. La non-conformité peut nuire à la réputation et à la perte de clients et d’investisseurs », a-t-il ajouté.
