L’Autorité Nationale de la Presse (ANP) a tenu la 31ème session de l’ANP Academy, dont le thème portait sur « L’intelligence artificielle dans la production éditoriale : avantages et contraintes ». Une manière de sensibiliser les professionnels des médias sur la présence de cet outil, mais à utiliser avec prudence et intelligence.
« Cet outil donne un coup de pouce aux ouvriers de l’information, » a affirmé M. Koffi, représentant du président de l’ANP, M. Samba Koné. C’est dans ce contexte, que Suy Kahofy, journaliste à l’Agence France Presse, a exposé les multiples avantages que l’IA peut offrir aux journalistes. Il a notamment souligné la capacité de l’IA à générer des données élaborées et à couvrir une vaste gamme de secteurs. Ajoutant cependant que « le monde aime se faire peur par cette nouvelle technologie. Généralement, la meilleure manière de faire peur les gens, c’est de passer par les médias ».
Selon lui, le travail du journaliste ne se limite pas seulement à écrire, à faire des recherches etc. Si le travail du journaliste se limite à générer les textes, les images, oui l’Ia doit nous remplacer. Par contre, si le rôle du journaliste est de faire de l’information, l’Ia ne pourra pas nous remplacer.
Le conférencier a salué la résilience des médias face à l’internet des objets et de certains usagers (Blogeurs, influenceurs), qui, pour la plupart basculent aujourd’hui vers des apprentissages en journalisme. Il toutefois indiquer que « le désordre informationnel dans notre apprentissage nous permet de pouvoir utiliser l’IA comme un allier pour combattre celui-ci. Nous devons être sérieux, nous les journalistes ».
Le conférencier a énuméré des outils capables de détecter ou gérer les images, les vidéos et textes par l’Ia. Avant de relancer le débat sur les contenus à légiférer afin de prendre des sanctions contre les infox.