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L’Afrique veut prendre toute sa place dans l’industrie créative avec une contribution annuelle de 2,25 milliards de dollars

par Kamagaté Issouf

L’Afrique et sa diaspora sont en plein essor dans toutes les facettes des industries créatives et culturelles (le cinéma et l’audiovisuel, la musique, l’artisanat, le sport, la mode), a soutenu Kanayo Awani, vice-présidente exécutive, chargé de la Banque du commerce intra-africain d’Afreximbank, ce jeudi 9 novembre au Caire, à l’ouverture du l’ouverture du Sommet Creative Africa Nexus sous le thème « Un peuple uni dans la culture, créant pour le monde ».

Cette initiative qui se tient en marge du Foire internationale du commerce intra-africain (IATF), a été l’occasion pour Kanayo Awani, de citer les derniers statistiques de l’Unesco sur les industries culturelles et créatives. Qui génèrent, selon l’institution onusienne, environ 2,25 billions de dollars par an et emploient 30 millions de personnes dans le monde. « Même si l’Afrique ne représente qu’un pour cent de cette production, au cours des cinq à dix dernières années, nous avons assisté à des pousses vertes de croissance, révélatrices de la montée en puissance de l’Afrique dans l’écosystème créatif mondial ».

Dans un continent où les communautés ne veulent pas être les derniers de la révolution numérique, l’on assiste à la croissance du commerce électronique, avec des exportations annuelles de textiles, de vêtements et de chaussures, qui s’élève, selon vice-présidente de la Banque, à 15,5 milliards de dollars.  Selon elle, le rapport de l’UNESCO sur la mode intitulé « Le secteur de la mode en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance », note également que l’Afrique organise 32 Fashion Weeks chaque année, soulignant le talent débordant dans les domaines de la haute couture, de l’artisanat et de l’habillement ; avec une augmentation de 42 % de la demande de haute couture africaine attendue au cours des 10 prochaines années.

Mais, l’accès limité au financement, la violation du droit d’auteur en raison de la faiblesse des lois sur le droit d’auteur, les lacunes en matière d’infrastructures et de technologies en matière de connectivité physique et numérique, ainsi que accès limité à une électricité fiable et une connectivité Internet rendent difficile le travail de certains acteurs sur le continent. Qui enregistre cependant des nouvelles opportunités de développement international des marques africaines.

Envoyé spécial

 

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