Le fondateur de la plateforme d’investissement et de conseil (Genesis Holding Company), Charles Kié a invité ce mercredi 3 novembre, en marge de l’AIF, les dirigeants africains à mettre plus de discipline dans la gestion des ressources publiques afin de réduire le déficit public qui s’élève aujourd’hui à 2000 milliards de dollars.
Autour du thème « mobiliser le capital financier : « quel modèle d’investissement attirera le capital mondial en Afrique », le banquier ivoirien a souligné que l’Afrique peut encore épargner, car l’épargne publique sur le continent ne représente que 25%. « Or épargner ne serait-ce que 10% supplémentaire c’est générer 200 milliards de dollars supplémentaires qu’on peut reverser dans l’économie. L’Afrique a le potentiel, mais il faudrait qu’elle soit disciplinée ».
Charles Kié mentionne que le secteur bancaire en afrique n’est à une dimension qui lui permet de répondre aux défis du contient. Il a cité en exemple l’exemple de l’Uemoa où 30 banques ne pèsent que 40 milliards de Pib alors quelques banques au nigeria ont un Pib de 400 milliards de dollars.
Pour Oscar Onyeme, de Nigerian exchange group, les fonds propres se sont ameliorés sur le continent et aussi les levées en système électronique ont dopé l’économie africaine, même s’il ya souvent des obligations avec des rendement négatifs. Cela est dû le plus souvent à l’énvironnement et la non actualisation des réformes. Mais il note aussi que l’usage des fonds de pension de retraite en Afrique est peu, alors qu’au Nigeria, dit-il, les fonds de pension étaient à 28 milliards de dollars et la plupart de cet argent a permis de financer le déficit public.
Pour le membre du Fonds d’accélération des Infrastructure à Africa 50, Vincent Le Guennou, la plupart des pays disposent d’absence de cadre reglémentaire et les gouvernements doivent pouvoir suivre les projets à long terme même les Ppp. Selon lui, l’espace numérique peut aussi peut aussi favoriser l’obtention de liquidité, ce fut le cas de la Covid 19.
Simon Tiemtoré de Vista Bank et Florie Liser ont également pris part à ce panel qui a permis à ces avertis de la Finance de déceler les failles qui freinent l’Afrique dans la disposition et la gestion des ressources et dans la mise en œuvre des projets.
