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Pour Control Risks,les opportunités du continent abondent dans un contexte de grande incertitude

par Kamagaté Issouf

Control Risks et Oxford Economics africa , qui mutualisent leur effort pour  fournir un service innovant de prévision des risques politiques et économiques, ont annoncé, ce mardi 20 septembre, la publication de la septième édition du rapport Africa Risk-Reward Index, intitulée « Quand l’incertitude devient une opportunité ».

Le cabinet international de conseil spécialisé en gestion des risques (Control Risks) et le cabinet de conseil en économie (Oxford Economics Africa), qui décrivent un continent où les opportunités abondent dans un contexte de grande incertitude, évoquent également dans ce rapport l’évolution du contexte de l’investissement sur les principaux marchés africains et offre une perspective documentée et à long terme des principales tendances qui façonnent l’investissement dans ces économies.

« En 2021, environ 22 millions d’emplois ont été perdus en raison de la pandémie, et 30 millions de personnes ont sombré dans l’extrême pauvreté. On estime que 1,8 million de personnes supplémentaires s’ajouteront à ce nombre en 2022. L’augmentation des prix, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et le changement climatique ont exacerbé la crise alimentaire qui sévit sur le continent. Par ailleurs, le ressentiment antigouvernemental, déjà élevé, est en hausse à travers l’Afrique, les populations estimant que les dirigeants sont incapables de relever les défis socioéconomiques », souligne le document.

Trois étapes majeures sont mis en exergue dans ces analyses : Façonner le rôle de l’Afrique dans la transition énergétique mondiale, Sortir l’Afrique de l’impasse en matière de sécurité alimentaire et l’idée des gouvernements à court d’argent  qui font face à une vague de mécontentement Pour Patricia Rodrigues, analyste senior chez Control Risks, « la transition [énergétique] en Afrique doit se faire graduellement ; de nombreux pays doivent et devront exploiter leurs combustibles fossiles tout en développant activement les énergies renouvelables. Les pays à fort potentiel de GNL, tels que l’Angola, le Mozambique, la Tanzanie et le Nigeria, susciteront l’intérêt soutenu des investisseurs et il sera important de suivre les débats sur la fin du torchage ».

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