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La Banque mondiale confirme la mise en oeuvre proche du B-Ready en remplacement du Doing Business

par Kamagaté Issouf

Le directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé-et-Principe, Albert G. Zeufack a confirmé la mise en place du nouvel instrument d’évaluation du climat des affaires et des investissements dans 180 économies dans le monde, Il se nomme B-Ready. C’était au sortir d’un panel portant sur l’investissement en RDC, le 21 septembre, en marge de Makutano 2023 délocalisé à Abidjan.

Le B-READY évaluera des facteurs tels que la réglementation des affaires, la qualité des infrastructures, le marché du travail et les protections de propriété intellectuelle, entre autres. Il sera également plus sensible aux différences entre les pays, reconnaissant que les économies sont à des stades de développement différents et que les mesures qui conviennent à une économie peuvent ne pas être les mêmes que celles qui conviennent à une autre. Il vise à fournir des données objectives pour aider les gouvernements et les entreprises à améliorer l’environnement des affaires et à stimuler la croissance économique dans le monde entier.

Des irrégularités avaient été constatées dans les données des éditions 2018 et 2020 du rapport « Doing Business » signalées en interne en juin 2020. Une attitude qui a poussé la Banque mondiale a suspendre l’édition suivante et lancé une série d’examens et d’audits du rapport et de la méthode utilisée pour l’établir. « Des questions d’éthique, concernant notamment la conduite d’anciens responsables du Conseil des Administrateurs ainsi que de certains employés actuels  ont été elucidées ». Aussi certains pays (Chine) ont été cités dans la manipulation des données pour améliorer leur classement. Bref !

L’ex Economiste en chef de la région Afrique de la Banque mondiale pense entamer son premier rapport d’évaluation avec ce nouvel instrument pour la République démocratique du Congo, dont il affirme voir de l’amélioration ces trois dernières années, contrairement au mot conflit qui sonne dans l’esprit de certains.

 

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