ArcelorMittal ferme son usine sidérurgique à Newcastle, dans la province orientale du KwaZulu-Natal, qui a ouvert dans les années 1970.
L’entreprise soutenue par le milliardaire Lakshmi Mittal a également l’intention de fermer une usine dans la ville industrielle centrale de Vereeniging, qui fonctionne depuis plus d’un siècle. Près de 3 500 emplois pourraient disparaître en Afrique du Sud où le taux de chômage dépasse les 30 % ; de nombreux autres emplois chez les fournisseurs et les clients sont menacés.
Les petits rivaux d’ArcelorMittal se frottent les mains avec les importations bon marché en provenance de Chine, qui inondent le pays et une taxe sur les exportations de ferraille maintient artificiellement bas le prix des matières premières utilisées.
Par ailleurs, le chef de l’unité locale du géant mondial de la sidérurgie a cité l’optimisme qui a suivi les élections de mai et la mise en place d’un gouvernement de coalition pro-entreprises, dans une interview accordée à Bloomberg en juillet dernier. Mais, la réalité du terrain a brisé cet espoir.