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Akinwumi Adesina (BAD) : « L’Afrique ne se développera pas avec l’aide mais plutôt par les investissements… »

par Kamagaté Issouf

« Notre rencontre annuelle est l’occasion privilégiée de partager avec vous les résultats et les perspectives de l’économie africaine, de vous informer des activités de la Banque et d’échanger sur les questions émergentes qui contribueront à orienter l’avenir du continent », a déclaré Akinwumi Adesina, lors du traditionnel déjeuner avec les ambassadeurs, qui a eu lieu, ce mardi 5 février, à Abidjan Cocody.

Selon le président de la banque panafricaine, « L’avenir du continent s’annonce des plus prometteurs », eu égard aux perspectives économiques en Afrique 2019 marquées par la reprise des cours des matières premières, par la demande intérieure et par les investissements dans les infrastructures. Aussi, le Pib réel de l’Afrique a continué de s’améliorer en 2018 pour atteindre 4,1 %, après un fléchissement marqué à 2,1 % en 2016. La Banque table désormais sur une croissance de 4 % cette année et sur 4,1 % en 2020.

Akinwumi Adesina est revenu sur les opportunités économiques du continent, notamment de l’accord qui porte création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), dont l’objectif est de créer le plus grand espace de libre-échange au monde, qui permettra à terme de doubler voire tripler les échanges commerciaux en Afrique.

« La Banque africaine de développement est au centre des actions menées pour la réussite de cette zone de libre-échange continentale. Nous avons investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir le financement du commerce en Afrique », a poursuivi Adesina. Qui ajoute aussi que la libre circulation des personnes sur le continent est un autre facteur important de développement.

Pour le président du groupe de la Bad, près d’un milliards de dollars ont été investis pour soutenir le le financement du commerce e Afrique. Un milliard a été également injecté dans la Banque africaine d’import – export (Afreximbank), dont 650 millions de lignes de crédit pour le financement du commerce et 350 millions en assurance.
« L’Afrique ne se développera pas grâce à l’aide mais plutôt par les investissements. C’est pourquoi la Banque africaine de développement, en coordination avec ses partenaires, a lancé l’Africa investment forum (Aif), dont la première édition a eu lieu en novembre dernier en Afrique du Sud, à Johannesburg », fait-il remarquer.

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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