Le premier panel de la CGECI Academy 2025 a réuni plusieurs personnalités de premier plan pour débattre des enjeux de la souveraineté économique africaine. Parmi elles figuraient Adama Coulibaly, ministre ivoirien des Finances et du Budget, Paulo Gomez, investisseur bissau-guinéen, banquier et entrepreneur, Ethiopis Tafara, vice-président de la Société Financière Internationale (SFI). Ainsi que Karim Zidane ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques. Les échanges ont porté sur la convergence, la complémentarité et la coopération comme leviers majeurs pour renforcer la résilience des économies africaines.
Adama Coulibaly a mis en avant la nécessité pour les États africains de développer une véritable capacité de mobilisation de ressources internes afin de consolider leurs bases financières. Il a insisté sur l’importance de créer un environnement macroéconomique stable et attractif, susceptible de favoriser la transformation structurelle et d’accompagner la croissance.
Paulo Gomez a pour sa part rappelé le rôle central des institutions financières régionales dans la mise en œuvre des stratégies de développement. Selon lui, la complémentarité des actions entre États et partenaires constitue une condition essentielle pour accroître la compétitivité du continent et limiter sa vulnérabilité face aux chocs exogènes.
De son côté, Ethiopis Tafara a souligné l’engagement de la SFI à renforcer le secteur privé à travers des financements innovants et adaptés, tandis que Sidi Ould Tah a présenté la contribution de la BADEA dans le financement d’infrastructures et de projets productifs. Les panélistes se sont accordés sur un point fondamental : seule une coopération effective, adossée à une gouvernance efficace, permettra à l’Afrique de bâtir une souveraineté économique durable.
