Déclaré « personne récherchée », par le Service du Procureur spécial (OSP) et le Procureur spécial , Kissi Agyebeng, l’ex ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta , a à son tour contesté cette décision. Il a porté plainte, le 13 mars, devant la Haute Cour des droits de l’homme, contre le Service du Procureur spécial (OSP) et le Procureur spécial de le déclarer « fugitif ».
Ofori-Atta soutient que l’OSP et le Procureur spécial ont dépassé les limites de la loi en se servant d’un point presse pour répondre à la correspondance de ses avocats et en le qualifiant de « personne recherchée » et de « fugitif », selon son avocat, Me Kusi Minkah-Premo.
Pour l’ex argentier du gouvernement, l’OSP et le Procureur spécial ne sont pas habilités par la loi à faire de telles déclarations sans ordonnance du tribunal. Et porte atteinte à sa réputation et viole ses droits fondamentaux. Il exige une ordonnance de retrait immédiat de son image de la liste des personnes recherchées par l’OSP, une indemnisation pour atteinte à sa réputation.
Tout serait parti d’une invitation, fin janvier 2025, du Procureur spécial, demandant Ken Ofori-Atta d’assister à une réunion en personne à son service le 10 février 2025. Les avocats d’Ofori-Atta ont écrit au Procureur spécial le 07 février 2025 pour l’informer de l’absence de leur client pour raison de santé. Mais de sa volonté de contribuer aux enquêtes en fournissant toutes les informations nécessaires.
Aux dernières nouvelles, le Service du Procureur a assuré avoir accédé à la demande d’Ofori-Atta, et a retiré son nom de la liste des personnes recherchées en attendant sa comparution en personne à la date fixée. Mais avertit que l’ancien ministre des Finances sera à nouveau recherché s’il ne se présente pas à son interrogatoire le 02 juin.
