Une Banque confédérale d’investissement et de développement avec un capital de 500 milliards FCFA. C’est cette institution que les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) veulent créer en en juillet 2024 à Niamey, au sortir d’une réunion de haut niveau présidée, à Bamako, la semaine dernière par le chef de la Transition, le Général Assimi Goïta, ailleurs le président en exercice de la Confédération des Etats du Sahel.
Un capital initial de 500 milliards de francs CFA a été annoncé pour permettre à la banque de démarrer ses activités. Le capital est présenté comme le témoignage de la volonté des trois États de l’AES (Burkina, Mali et Niger) de mobiliser des ressources conséquentes pour leurs ambitions économiques.
Les fonds de départ serviront à financer des projets structurants dans plusieurs domaines, notamment les infrastructures de transport, l’énergie, l’agriculture et l’industrie. L’objectif est d’accroître l’intégration économique et de garantir une croissance durable et inclusive.