Le décaissement de près de 600 millions de dollars prévu dans le cadre du programme du FMI d’un montant de 3 milliards de dollars devrait logiquement contribuer à renforcer considérablement la balance des paiements et les réserves brutes de change du pays, certes. Mais, selon le ministre d’Etat au ministère des Finances du Ghana, Dr Mohammed Amin Adam, le gouvernement prévoit également la mise en œuvre de 150 réformes structurelles pour faire face aux chocs extérieurs dans le futur. C’était au cours de la Pré- conférence de presse hybride relative aux Assemblées générales annuelles 2023 de la Banque d’import-export (Afreximbank), à Accra. Dont les assises se tiendront à Accra, au Ghana, du 18 au 21 juin 2023 sous le thème : « Concrétiser la vision. Créer la prospérité pour les Africains. ».
Le ministre d’Etat ghanéen a reconnu aussi l’apport de cette institution panafricaine, avec à sa tête Pr Oramah, lors des difficultés de l’économie du pays face au problème de défaut de paiement. Evoquant par ailleurs l’intervention d’Afreximbank de 2 milliards de dollars dans le secteur cacao et d’autre appuis qui aussi contribué à stabiliser la monnaie. Ainsi que son soutien dans les produits manufacturiers. Il avait à ses côté le président d’Afreximbank, Pr Benedict Oramah, le gouverneur de la banque centrale du Ghana, Dr Ernest Addison et Fatumata Abubacar du ministère de l’Information du Ghana.
S’agissant du point de presse du mercredi 16 mai, après l’approbation de 3 milliards de dollars du Conseil d’administration du FMI, le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta, avait exprimé sa confiance dans la capacité du pays à atteindre ses objectifs structurels en invitant toutes les couches sociales à contribuer à cet effort.
« L’administration du président Akufo-Addo attend avec impatience l’engagement des créanciers privés dans les jours à venir, car des efforts collectifs sont nécessaires pour parvenir à la durabilité et à la stabilité économique à long terme », ajoutait Ken Afori Atta.
Pour la Banque centrale du Ghana les réformes envisagées vont renforcer la résilience du Ghana et garantir des résultats économiques durables. « Les parties prenantes doivent apporter rapidement leur soutien et contribuer de manière significative à la croissance », soutient Dr Ernest Addison, gouverneur de la Banque centrale.
