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La Côte d’Ivoire renforce son dispositif avant le démarrage de la 3e phase de l’APE intérimaire avec l’Union européenne

par Kamagaté Issouf

Avant le démarrage imminent de la troisième phase de I ’Accord de partenariat économique intérimaire (APEI), qui lie l’Union européenne et la Côte d’Ivoire, un atelier a été organisé, le jeudi 4 avril, à Abidjan, par la partie ivoirienne. Ce, afin de présenter un diagnostic des instruments de lutte contre la fraude de la douane, dans l’optique de se prémunir et renforcer les services concernés de l’administration. C’est le ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur qui pilotait cette rencontre.

En rapport avec les dysfonctionnements détectés, 32 recommandations ont été proposées. « Nous avons passé en revue ces recommandations ce matin pour évaluer leur pertinence et aussi leur réalisation. A l’issue de cela il y a un plan de formation et renforcement de capacité qui découle. A partir de ce plan de renforcement de capacité au niveau du projet, nous allons les prioriser et voir comment appuyer la douane en termes de renforcement de capacité opérationnel des différents services », explique Coulibaly Nanien Dokaha.

Dans le cadre ce partenariat UE-Côte d’Ivoire, une des recommandations à appliquer à court termes, selon le coordonnateur du PAPE, est le renforcement du bureau des règles d’origine. Parce que l’UE et la Côte d’Ivoire discutent sur les produits qui sont d’origine des deux pays. « Pour ne pas que d’autres pays, non signataires de cet accord, puissent profiter de cet accord. Par exemple en Côte d’Ivoire importer des produits d’autres pays vers la Côte d’Ivoire et faire croire que ces produits sont d’origine européennes, Par ce qu’il fait partie de la liste des produits dont les droits de douanes sont réduits. Et il profite du système. Si nos systèmes de vérification ne sont pas assez performants pour détecter ces fraudes, et la partie ivoirienne et la partie européenne perdent et c’est un autre pays, qui est à côté qui profite de l’accord », indique M. Coulibaly.

 L’idée de l’APEI pour la Côte d’Ivoire c’était aussi de renforcer l’industrie. La première phase concernait beaucoup le matériel. Il y a certes quelques produits manufacturés, mais l’accent était aussi mis sur les intrants.

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