Le ministre des Finances Mohamed Maait a annoncé le début d’une phase charnière dans le développement et la construction de l’Égypte sous la présidence d’Abdel Fattah Al-Sisi. L’objectif est de renforcer le cadre de la Nouvelle République, en s’alignant sur les aspirations de la population égyptienne et sa quête d’une existence respectable. La stratégie est conçue pour servir tous les citoyens de manière impartiale, avec des priorités explicites et bien définies qui dessinent le plan d’action national pour l’ère à venir. Cette approche vise à renforcer la stabilité, le progrès économique et social et l’emploi judicieux du capital humain via des stratégies de réforme structurelle globales et coordonnées. Ces stratégies devraient inciter à la discipline budgétaire, libérant ainsi la capacité budgétaire nécessaire pour augmenter les investissements sociaux, en se concentrant sur les groupes clés et les régions les plus défavorisées, en particulier dans le contexte de crise économique mondiale.
Lors de l’introduction du Guide de procédure pour une budgétisation sensible au genre visant à favoriser l’égalité des chances et l’égalité des sexes, Maait a souligné que les récentes réformes économiques de l’Égypte sont essentielles pour assurer la stabilité et favoriser la croissance économique. Ces réformes sont intégrées dans le budget global de l’État, qui affiche des objectifs ambitieux tels que la réalisation d’un excédent primaire de 3,5 % du PIB, la réduction du déficit global à 6 % à moyen terme et la réduction du taux d’endettement à 80 % d’ici juin 2027. Un aspect essentiel de ces réformes est l’établissement d’un plafond pour la dette publique dans tous les secteurs économiques, de services, administratifs et locaux, un seuil qui ne peut être dépassé qu’en cas de crise nationale ou de situation d’urgence avec l’accord du Président, du Cabinet. , et la Chambre des représentants. Les réformes impliquent également une augmentation de plus de 30 % du financement des soins de santé et de l’éducation, ainsi que des allocations accrues pour le soutien et la protection sociale afin d’atténuer les pressions inflationnistes sur les citoyens.
Le ministre des Finances a souligné l’importance croissante accordée par les dirigeants politiques à l’éducation, au soutien et à l’autonomisation des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des jeunes et des personnes âgées. Cet engagement a contribué de manière significative à réduire les disparités entre les sexes, à promouvoir l’égalité des chances et l’égalité des sexes, et à promouvoir l’équité sociale de manière plus durable. Il favorise également une culture d’engagement constructif dans le processus d’édification de la nation, soulignant l’importance des récents changements législatifs apportés à la loi de finances générale unifiée. Ces amendements renforcent l’unité et l’inclusivité du budget dans tous les organismes publics économiques, de services, administratifs et de collectivités locales. Ils améliorent également l’efficacité des dépenses publiques et renforcent les initiatives ciblées visant à améliorer les moyens de subsistance des citoyens de diverses catégories sociales, d’âge et géographiques, ayant ainsi un impact sur la réduction de la pauvreté et jetant les bases d’un développement holistique et durable.
Maait a expliqué que les récentes modifications apportées à la loi budgétaire générale unifiée réitèrent l’engagement du gouvernement à adopter progressivement le modèle de budgétisation « programme et performance » sur six ans. Cet objectif sera atteint en affinant les cadres fonctionnels et administratifs et les mécanismes de contrôle, en garantissant l’utilisation optimale des actifs de l’État et en réalisant les objectifs du plan national de développement économique et social, ainsi que les objectifs stratégiques du pays. Il a affirmé que la budgétisation sensible au genre est la pierre angulaire du budget « Programme et performance », en résonance avec la Vision 2030 de l’Égypte. Elle garantit l’exécution précise des programmes et des initiatives gouvernementales grâce à des méthodes équitables et plus ciblées pour réduire les disparités entre les sexes.
En outre, il a noté que la formulation, la préparation et l’exécution du budget général de l’État pour l’exercice 2024/2025 se font en tenant dûment compte des dispositions financières requises. Ces dispositions visent à affiner le ciblage des budgets sensibles au genre et à atteindre la parité hommes-femmes grâce à des mécanismes plus adaptables et plus précis. Cet effort est soutenu par la publication du Guide de procédure pour une budgétisation sensible au genre pour les programmes d’égalité des chances et d’égalité des sexes, qui se présente comme un ouvrage de référence sophistiqué résumant ses principes, notions et méthodologies tout au long de la préparation, de la planification, de l’exécution, du suivi, du budget. et les phases d’évaluation. Ce guide joue un rôle déterminant dans l’identification précise des besoins de chaque groupe démographique dans la création du programme et du budget de performance pour toutes les entités de l’État.
Le vice-ministre des politiques financières et du développement institutionnel, Ahmed Kouchouk, a reconnu les efforts de collaboration de divers ministères et autorités dans la production du guide, aux côtés du Conseil national pour les femmes et de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes en Égypte. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’une action concertée en faveur de l’égalité des sexes et de l’égalité des chances.
Kouchouk a noté que l’élaboration du budget général de l’État et des programmes gouvernementaux est une tâche complexe, qui doit équilibrer la discipline budgétaire et les objectifs de développement qui nécessitent des investissements substantiels. Cela nécessite une meilleure gouvernance du système financier et des dépenses publiques prudentes pour garantir une répartition équitable des ressources et la justice sociale.
La représentante de l’entité des Nations Unies, Christine Arab, a félicité le ministère des Finances pour avoir élaboré le Guide de procédure national pour une budgétisation sensible au genre, soulignant son importance en tant que référence régionale, en particulier sa disponibilité en arabe.
La présidente du Conseil national des femmes, Maya Morsi, a fait remarquer que le guide s’aligne sur les initiatives de l’État égyptien visant à optimiser les dépenses publiques, à réduire la pauvreté et à atteindre les objectifs financiers et économiques dans le cadre de réformes structurelles et d’un financement accru des programmes améliorant la qualité de vie des femmes égyptiennes.
Dalia Fouad, directrice générale du suivi et de l’évaluation et chef de l’unité des droits de l’homme et de l’égalité des sexes au ministère des Finances, a décrit le guide comme une ressource complète pour les parties prenantes. Il détaille les principes, les objectifs et les méthodologies de la budgétisation sensible au genre, en faisant référence aux pratiques internationales. Le guide explique également comment intégrer l’égalité des sexes dans toutes les phases budgétaires, en soutenant les objectifs de développement durable, la Vision égyptienne 2030, la Stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes égyptiennes et la Stratégie nationale pour les droits de l’homme. Le Ministère des Finances s’engage à mettre à jour périodiquement ce guide afin d’en garantir la pertinence et l’efficacité.