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Côte d’Ivoire : la Direction générale des financements (DGF) remporte le prix du Meilleur gestionnaire de dette souveraine au monde

par Paul De Kouamé

Dans un communiqué diffusé, ce jeudi 28 novembre, la Direction générale des financements (DGF) de la Côte d’Ivoire, entité étatique du ministère des Finances et du Budget, dédiée à la gouvernance de la dette ivoirienne, Affirme qu’elle vient de remporter le prix du Meilleur gestionnaire de dette souveraine au monde de l’année, prix décerné par le prestigieux magazine financier international RISK. La cérémonie de remise de prix s’est déroulée, le mardi 26 novembre, lors d’une soirée à Londres.

Selon les organisateurs, l’émission d’obligations de 2,6 milliards de dollars par la Côte d’Ivoire,  en janvier dernier a été une véritable révélation.Elle   commportait une composante environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Il s’agissait de l’obligation la plus importante jamais émise par un État souverain d’Afrique subsaharienne, depuis 2017 et était couplée à un swap de devises pour réduire le risque de change par rapport au franc ouest-africain, qui est indexé sur l’euro.

“En Afrique subsaharienne, il n’y a pas eu d’émission publique de monnaie étrangère après avril 2022, et pendant toute l’année 2023.Dans ce contexte, le montant de 2,6 milliards de dollars de l’accord en deux tranches de cette année a été une surprise, même pour certains au sein de la DGF”, a déclaré Lanciné Diaby, directeur général de DGF.

Ce dernier soutient que la DGF a accordé une attention particulière aux échéances choisies, car « tout ce que nous faisons lorsque nous levons un nouvel instrument , il doit être conforme à l’analyse de viabilité de la dette », explique M. Diaby. En réalité la Côte d’Ivoire a accepté d’examiner les mesures qui permettraient d’améliorer les indicateurs de viabilité de la dette du gouvernement. Avec deux postulats : le premier était la gestion du passif en refinançant la dette existante, dont environ 1,2 milliard d’euros (1,3 milliard de dollars) de prêts commerciaux à court terme. Le second était l’appétit des investisseurs pour les émissions d’obligations en dollars plutôt.

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