A la clôture de Makutano 2023, le jeudi 21 septembre, le directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements de la République Démocratique du Congo (ANAPI), Anthony NKinzo Kamole, a annoncé des mesures incitatives pour renforcer la coopération bilatérale entre la République démocratique du Congo et la Côte d’Ivoire. Il s’agit de la suppression de visas entre les deux pays et la mise en place de vol direct.
Ces mesures qui n’ont cependant pas encore été ratifiées, visent à faciliter les échanges entre les deux pays. Car, les exportations entre les deux pays notent 3,52 milliards Fcfa en 2018 ; 20,44 milliards Fcfa en 2019 ; 3,74 milliards Fcfa en 2020 ; 5,32 milliards Fcfa en 2021 et 7,06 milliards Fcfa en 2022, le Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire (CEPICI).
Le directeur chargé de l’Attraction des investissements du CEPICI a relevé que la balance commerciale s’est établie à 6,95 milliards FCFA en 2022 ; 5,26 milliards FCFA en 2021 et 3,55 milliards FCFA en 2020. La balance commerciale, de 2018 à 2022, reste excédentaire en faveur de la Côte d’Ivoire. Une évolution à la hausse s’observe jusqu’en 2019 et connaît une forte baisse en 2020, largement imputable à la pandémie de Covid-19. Cette baisse a eu lieu à partir de 2021 jusqu’à la fin de la période de 2022, malgré une augmentation des importations en provenance de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-il noté.
Pour le CEPICI, la Côte d’Ivoire regorge d’opportunités avec des ressources naturelles abondantes et disponibles, offre des potentiels énormes dans de nombreux secteurs, dont la production industrielle, la transformation des produits agricoles, les industries manufacturières et le tourisme.
A en cr Ces dernières années, dit-il, la RDC a réalisé des performances. « La croissance du Pib est passée de 1,7% en 2021 à 8,5% en 2022 », dit-il. Selon lui, la RDC est le premier producteur de Cobalt et du cuivre en Afrique. Les agences de notation internationales ont unanimement approuvé ces performances. Sans oublier l’interconnexion des provinces et la libéralisation du secteur de l’électricité et de l’assurance.
