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Riyad : promesse de plus 12 milliards de dollars pour lutter contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse

par Paul De Kouamé

Près de 200 pays réunis lors de la 16ᵉ Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) se sont engagés à donner la priorité à la restauration des terres et à la résilience face à la sécheresse dans les politiques nationales et la coopération internationale. Ce, le vendredi 13 décembre, à la clôture de la COP 16, qui a attiré plus de 20 000 participants, dont environ 3 500 issus de la société civile avec plus de 600 événements.

Plus de 12 milliards de dollars ont été promis pour lutter contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse à travers le monde, notamment dans les pays les plus vulnérables. Les nations ont également réalisé des avancées significatives dans la préparation d’un futur régime mondial de gestion de la sécheresse, qu’elles prévoient de finaliser lors de la COP17 en Mongolie en 2026

« Les gouvernements, le secteur privé, les organisations et d’autres entités ont lancé de nombreuses initiatives. À cet égard, je tiens à saluer l’annonce faite par le Groupe de Coordination Arabe concernant l’allocation de 12 milliards de dollars pour soutenir des projets visant à réduire la dégradation des terres et à se préparer à la sécheresse », a signifié le président de la COP16, Abdulrahman Alfadley.

Par ailleurs, Parmi les principaux accords conclus à la COP16 figurent la création d’un Caucus pour les peuples autochtones et d’un Caucus pour les communautés locales, afin de garantir que leurs perspectives uniques et leurs défis soient adéquatement représentés ; la poursuite de l’Interface Science-Politique de la Convention pour renforcer la prise de décision basée sur la science ; et la mobilisation de l’engagement du secteur privé dans le cadre de l’initiative Business4Land.

Les participants ont appris que la CNULCD estime qu’au moins 2 600 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées et renforcer la résilience face à la sécheresse. Cela équivaut à 1 milliard de dollars d’investissements quotidiens entre aujourd’hui et 2030 pour atteindre les objectifs mondiaux de restauration des terres et lutter contre la désertification et la sécheresse.

« nous avons entreprises aujourd’hui façonneront non seulement l’avenir de notre planète, mais aussi les vies, les moyens de subsistance et les opportunités de ceux qui en dépendent. », a pour sa part indiqué le Sous-Secrétaire général et Secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw.

L’initiative de la Grande Muraille Verte (GMV), menée par l’Afrique pour restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées, a également mobilisé 11 millions d’euros de la part du gouvernement italien pour la restauration des paysages au Sahel et 3,6 millions d’euros du gouvernement autrichien pour renforcer la coordination et la mise en œuvre de l’initiative dans 22 pays africains. Cet élan s’inscrit dans le cadre de l’Accélérateur GMV, un effort soutenu par la CNULCD pour atteindre les ambitions d’un Sahel plus vert et prospère.

Source : UNCCD

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