Après la période tumultueuse qu’a connue l’économie sud-africaine, marquée par le soutien massif aux entreprises publiques, les pressions budgétaires et un ralentissement de la croissance économique, Ciryl Ramaphosa veut rattraper cet retard en investissant dans les grands projets d’infrastructures.
Son ministre des Finances, Enoch Godongwana, a annoncé, le jeudi 18 août, que ces projets couvrant trois années vont nécessiter environ 48 milliards de dollars et seront en hausse de 30% par rapport aux trois dernières années.
« Il s’agit d’un pas en avant crucial pour se rapprocher des objectifs du Plan national de développement 2030, et c’est un signal important pour les investisseurs, l’industrie et la société que le gouvernement s’engage à accélérer la livraison des infrastructures », affirme Enoch Godongwana.
En plus de ses visites entreprises dans plusieurs pays africains pour raffermir les liens économiques, le président sud-africain compte mettre l’accent sur la lutte contre la corruption. D’autant que le processus d’attribution des marchés publics est souvent biaisé, tel l’affaire Transnet. Selon le ministre des Finances, il f audra relever le niveau des partenariats public-privé (Ppp), qui a également baissé. Il est passé de 10,7 milliards de rands en 2012 à 5,6 milliards de rands en 20
