La Namibie détrône le Niger et occupe désormais la troisième place mondial de producteur d’Uranium, selon des données compilées par Bloomberg et diffusées depuis le jeudi 8 août.
Selon des acteurs miniers namibiens, en 2022, ce pays de l’Afrique australe a produit 5 613 tonnes, représentant 11 % de l’approvisionnement mondial en la matière. Le plan de démarrage de la mine de Langer Heindrich pouurait à l’origine de cette augmentation, car la compagnie prévoyait une production totale de 77 millions de livres sur une durée de vie de 17 an.
Selon le PDG de l’entreprise, Ian Purdy, « l’atteinte de la première production à la mine Langer Heinrich est une étape importante pour Paladin […]. Avec un retour à la production, un bilan solide et des fondamentaux favorables à l’uranium, la compagnie est bien positionnée pour générer des rendements durables pour toutes nos parties prenantes ».
La production du Niger a baissé ces dernières années (2.020 tonnes en 2022), en raison des problèmes d’approvisionnement perturbés par l’instabilité politique. Mais, il reste un partenaire dominant de l’Europe. L’Union européenne dépend largement de l’uranium nigérien qui représente un quart de ses importations en 2022. Selon la World Nuclear Association, la part de marché du Niger et des réserves mondiales, surpasse de 100 fois la demande annuelle, soit 7,9 millions de tonnes.
