Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, laisse une banque en bonne santé, au regard des indicateurs des High five, la stratégie des 5 priorités, déroulés au lendemain de son élection. Ce bilan a été présenté lors de la conférence de presse, le lundi 26 mai, aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan.
Le Nigerian, révèle que grâce à ces cinq priorités, 128 millions de personnes ont désormais accès à des services de santé améliorés.121 millions de personnes ont accès à des transports améliorés.104 millions de personnes bénéficient de la sécurité alimentaire. Au niveau de l’eau potable et les services d’assainissement amélioré ce sont respectivement 63 millions de personnes et 34 millions de personnes qui y ont désormais accès.
« 28 millions de personnes ont désormais accès à l’électricité. Et grâce au Sommet africain de l’énergie-Mission 300, une initiative sans précédent lancée conjointement à Dar es Salam par le Groupe de la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires, 300 millions d’Africains supplémentaires auront accès à l’électricité d’ici à 2030 », a indiqué le Akinwumi Adesina. Sans oublier, dit-il, la vie des populations en Égypte, « où notre soutien à la station d’épuration de Gabal El Asfar permet aujourd’hui de fournir des services d’assainissement à 12 millions d’habitants ».
IL affirme laisser, pour son successeur, une institution financière très solide, capable de résister aux tempêtes. Signifiant les progrès technologique réalisée dans l’innovation financière mondiale. « Nous approfondissons l’intégration régionale. Et nous préparons l’Afrique à jouer un rôle de premier plan dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie, de la transformation numérique et de la résilience climatique », dit-il.
Il a également évoqué le programme « Nourrir l’Afrique », qui a permis à l’Afrique d’éviter l’insécurité alimentaire et les problèmes d’importations alimentaires essentielles (blé, maïs et oléagineux) en provenance de Russie et d’Ukraine, lors du déclenchement de la crise Russo-Ukrainien. D’autant plus qu’une facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars a permis à 13 millions d’agriculteurs dans 29 pays d’avoir accès à des semences et des engrais améliorés, ce qui leur a permis de produire 44 millions de tonnes de denrées alimentaires.