L’ex Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea) a annoncé ce lundi 14 novembre avoir travaillé sur la première opération de mise en pension de 100 millions de dollars lors avec Afreximbank et Citi pour améliorer la liquidité des obligations souveraines africaines. Ce, en marge de de la Cop 27 en Egypte
« En tant qu’initiateur de l’idée et travaillant depuis plus de deux ans pour voir le LSF se concrétiser, je suis très fier car c’est l’illustration pragmatique et concrète de ce que l’Afrique peut faire pour elle-même en prenant l’initiative de construire les infrastructures financières modernes qui stimulera sa relance verte et favorisera les investissements durables en Afrique », a commenté Vera Songwe.
Conçue par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Lsf, veut apporter les avantages d’un marché bien développé sur le continent africain, dans le but d’améliorer la liquidité d’un panier diversifié d’euro-obligations souveraines comprenant la République arabe d’Égypte, le Kenya et Angola en tant qu’émetteurs.
Pour le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, avec la prime de liquidité de l’Afrique abordée, les émetteurs africains peuvent s’attendre à une baisse des rendements obligataires. « Nous savons à quel point il est stratégique de mettre en place des mécanismes de marché efficaces et transparents afin qu’un plus large éventail d’investisseurs privés puissent investir dans les émissions de dette africaine et améliorer leur liquidité. Pendant des années, nous avons discuté et envisagé la possibilité d’un instrument de liquidité axé sur l’Afrique pour soutenir ses émissions obligataires », dit-il