Le groupe Afreximbank a procédé à la pose de la première pierre du Centre de commerce africain d’Afreximbank (AATC), à Bridgetown (Barbade). La construction de cette nouvelle représentation de l’institution financière multilatérale africaine va nécessiter un investissement de 180 millions de dollars et va durer 30 mois.
L’ouvrage comprend deux tours de douze étages chacune, un hôtel, ce qui contribuerait à améliorer l’offre de chambres d’hôtel à la Barbade. Des bureaux de la Banque ainsi que des espaces de bureaux locatifs. Pour ce qui est des espaces locatifs, la part belle sera faite aux entreprises caribéennes ainsi que par des banques et entreprises africaines qui commencent déjà à opérer dans la CARICOM.
« Ériger cet édifice ici, à Bridgetown, est une démarche honorable. C’est ici, à Bridgetown, que l’esprit de découverte de soi a été ravivé. Nous saluons l’honorable Merci à la Première ministre Mia Mottley pour avoir soutenu cet esprit et pour avoir été une dirigeante forte et infatigable de ce mouvement…Les racines profondes que nous établissons ici signalent au monde que nous sommes là pour durer, dans les bons comme dans les mauvais moments », a souligné le président d’Afreximbank, Pr Benedict Oramah.
Selon lui, l’AATC de Bridgetown abritera également des pôles d’incubation pour les PME et les entreprises technologiques, ainsi qu’une passerelle numérique pour le commerce africain offrant des services d’information commerciale, de diligence raisonnable envers la clientèle, de paiement et d’autres services numériques couvrant l’Afrique, les Caraïbes et le monde. Le centre, dit-il, disposera également d’un centre de conférences et d’expositions et sera relié à d’autres AATC déjà développés ou en cours de développement (Nigéria, au Zimbabwe, en Égypte, en Ouganda, en Côte d’Ivoire et au Cameroun).
« AATC devrait créer 1 000 emplois directs et indirects pendant la construction, en plus de près de 50 PME qui seraient des sous-traitants et fournisseurs de matériaux de construction, de services, de main-d’œuvre et d’autres prestations. Nous prévoyons environ 300 emplois directs pendant sa phase opérationnelle » ajoute Pr Benedict Oramah.
