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Business Ready, la nouvelle version Doing Business, fournit 1 200 indicateurs pour chaque économie 

par Paul De Kouamé

La première édition du rapport Business Ready évalue le climat des affaires dans 50 économies. Il  fournit un vaste ensemble de données, 1 200 indicateurs pour chaque économie, permettant d’identifier les domaines à améliorer et d’encourager des réformes. Cette nouvelle donne d’évaluation propose une feuille de route au profit des entreprises, des travailleurs et de la société tout entière.

Cette nouvelle publication du groupe de la Banque mondiale passe au peigne fin l’environnement des affaires. Et selon le rapport, les économies affichent de meilleures performances dans leurs efforts de réglementation qu’en ce qui concerne la fourniture des services publics nécessaires pour réaliser de véritables progrès.

« Alors que la démographie, l’endettement et les conflits pèsent sur la croissance économique, on ne pourra progresser qu’en mobilisant toute l’ingéniosité de l’entreprise privée, affirme…Pour cela, il faut des conditions propices, c’est-à-dire un climat d’investissement favorisant les miracles économiques que les entrepreneurs accomplissent si on leur en donne l’occasion et dont nous avons cruellement besoin aujourd’hui. Business Ready fournit aux pouvoirs publics les informations dont ils ont besoin pour créer les conditions qui permettent aux entreprises de générer de la prospérité au profit de leurs actionnaires, des consommateurs et des travailleurs tout en prenant soin de la planète. », a dit Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement.

Selon la banque, dans la quasi-totalité des 50 économies évaluées cette année, la qualité du cadre réglementaire est supérieure à celle des services publics fournis pour favoriser le respect des dispositions par les entreprises. « Ces failles dans la mise en œuvre empêchent les entreprises, les travailleurs et la société en général de tirer pleinement parti des avantages que procure un bon climat des affaires ».

Sur une échelle de 0 à 100, les économies obtiennent une note moyenne de 65,5 pour la qualité de leur cadre réglementaire, ce qui signifie qu’elles ont parcouru, dans cette catégorie, environ les deux tiers du chemin menant à un environnement des affaires pleinement opérant. En revanche, elles n’obtiennent qu’un score de 49,7 en ce qui concerne leurs services publics, soit seulement la moitié du niveau qu’elles devraient atteindre. Si cet écart peut s’observer à tous les niveaux de revenu et dans toutes les régions, c’est dans les économies à revenu élevé qu’il est le plus faible et en Afrique subsaharienne et dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord qu’il est le plus important.

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