La Loterie nationale du Bénin (LNB) est désormais la 47e société à être cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), depuis le vendredi 13 décembre 2024. La cérémonie de cotation s’est déroulée, à Cotonou, sous la présidence du ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances en charge de la Coopération du Bénin, Romuald Wadagni.
L’opération a été arrangée par la Société de festion et d’intermédiation (SGI) EDC Investment Corporation dirigée par Roselyne Abey.
Dans son discours, le directeur général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounve, a souligné que cette première cotation de la LNB a été un moment heureux pour la BRVM pour trois raisons entre autres la privatisation d’entreprise publique qui est une principale source d’alimentation des bourses à travers le monde et particulièrement dans les pays émergents et le fait que LNB oeuvre dans un domaine d’activité qui n’est pas encore représenté à la BRVM.
Il a salué le ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances en charge de la Coopération du Bénin, Romuald Wadagni, qui, dit-il, depuis 2016 à œuvrer pour l’accélération de la croissance économique du Bénin et le développement du marché financier régional sous le leadership éclairé de Patrice TALON, Président de la République, dans un contexte régional et international très perturbé.
« La BRVM affiche depuis 2021 une grande résilience face aux crises successives avec une capitalisation du marché des actions de plus de 15,87 milliards de dollars au 12 décembre 2024 et une progression de son indice composite de 28,06 % depuis le début de cette année. Avec ses performances, la bourse commune a consolidé son cinquième rang parmi les bourses africaines, derrière Johannesburg, Casablanca, Le Caire et Lagos », commente le directeur général de la BRVM.
M.Amenounve a présenté les grands chantiers de son institution comme le lancement de nouveaux produits (REITS, ETF etc.) et de nouveaux marchés (dérivés et matières premières) ; la promotion de la finance durable avec des émissions de Green, Social et Gender Bonds par les Etats et les entreprises du secteur privé de l’Union ; l’intégration des bourses de la CEDEAO et celles du continent à travers l’AELP (African Exchanges Linkage Project) en parallèle avec les autres chantiers notamment la ZLECAF et le PAPSS.
Source : BRVM
