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Relancer la croissance demande la stabilité économique et la transformation de l’éducation, selon la Banque mondiale

par Paul De Kouamé

Deux facteurs sont essentiels pour parvenir à relancer la croissance. Stabiliser d’une part les économies et, d’autre part, transformer l’éducation de manière à doter une main-d’œuvre en plein essor de bases de connaissances plus solides et de compétences en adéquation avec les attentes du marché du travail. C’est ce qui ressort de la dernière édition du Rapport Africa’S Pulse de la Banque mondiale, publié ce lundi 14 octobre, sous le titre « Transformer l’éducation pour une croissance inclusive ».

Selon ce rapport, qui constitue la 30e édition  sur l’Afrique subsaharienne, l’activité régionale devrait croître de 3 % en 2024, contre un point bas de 2,4 % en 2023, « principalement grâce à la hausse de la consommation et de l’investissement privés. L’inflation devrait s’atténuer, pour passer de 7,1 % en 2023 à 4,8 % cette année, sous l’effet de politiques monétaires et budgétaires plus strictes, de la stabilisation des devises et d’une diminution des perturbations d’approvisionnement », note l‘institution.

« Les gouvernements africains progressent dans leurs efforts de stabilisation des finances et de réduction des déficits budgétaires. Mais le lourd fardeau de la dette limite leurs investissements dans des secteurs cruciaux comme l’éducation, la santé et les infrastructures, qui sont essentiels pour une croissance inclusive à long terme. », souligne Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique.

Selon lui, les jeunes Africains, dans le futur,  devront être bien instruits et correctement qualifiés pour avoir accès à des emplois de meilleure qualité et tirer parti des débouchés créés par l’économie numérique et la transition verte. A l’en croire, Une planification fondée sur des données probantes et des dépenses intelligentes seront essentielles pour élargir l’accès à l’éducation tout en améliorant les résultats en matière d’apprentissage et d’emploi. »

Les auteurs d’Africa’s Pulse estiment que, pour parvenir à une éducation universelle d’ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d’enfants et d’adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d’environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d’enseignants. « Le défi est de taille, mais la région a déjà accompli des avancées importantes : à l’heure actuelle, 270 millions d’enfants sont scolarisés dans le primaire et le secondaire, et les taux d’achèvement des études primaires se sont considérablement améliorés depuis 2000 », explique Africa’s Pulse.

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