Lors la réunion de la plateforme de dialogue structuré de haut niveau sur l’apurement des arrières et la résolution de la dette du Zimbabwe, en présence du Chef d’Etat du zimbabwéen, Emerson Mnangagwa, à Harare, le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a révélé que le Zimbabwe a subi 23 années de sanctions. Qui ont entraîné « une pile de dettes qui s’élève à 21 milliards de dollars, soit 13 milliards de dollars pour la dette extérieure et 8 milliards de dollars pour la dette intérieure ».
Selon lui, sur la dette de 21 milliards de dollars du Zimbabwe, la majeure partie est constituée d’arriérés, ce qui a causé une nouvelle dette qui s’accumule comme « des sacs de sable sur le dos du Zimbabwe ».
« Nous pouvons tirer un trait sur le passé et ouvrir de nouvelles perspectives d’espoir pour un avenir meilleur. Car un avenir meilleur attend la jeunesse et les femmes du Zimbabwe. Un avenir meilleur pour cette belle nation au peuple merveilleux, à la beauté naturelle pittoresque, des vieilles ruines du Grand Zimbabwe aux zones verdoyantes de Leopard Rock et des chutes Victoria…», a dit le président de la BAD, qui a souhaité, avec l’ensemble des parties prenantes, corriger cette anomalie et donner un nouveau souffle à ce pays. Il a cependant mis en lumière les vastes gisements de minéraux critiques, de lithium et des métaux platineux. Pour lui, le Zimbabwe est l’un des principaux pays garants de l’avenir des transitions énergétiques mondiales.
La BAD a indiqué qu’en décembre 2023, la Banque de réserve avait transféré 3,66 milliards de dollars de dette extérieure au Trésor. « Le problème, bien sûr, est que ce nouveau passif a exercé une pression encore plus forte sur la marge de manœuvre budgétaire du gouvernement en augmentant les remboursements de la dette à partir du budget national face à une monnaie affaiblie », explique Akinwumi Adesina.