Ford, Coca-Cola, Microsoft, Google craignent pour l’avenir de leur activité en Afrique du Sud, après la décision de Trump de geler les aides américaines vers l’Afrique du Sud. Car, la probable réaction de Pretoria et la fermeture des entreprises américaines, qui créent des milliers d’emplois et apportent une contribution significative à l’économie sud-africaine, provoqueraient des licenciements massifs. Une situation qui risque de chambouler le taux de chômage qui avait diminué de plus de 100 points au troisième trimestre 2024, après son pic au deuxième trimestre.
Au lendemain de sa prise de fonction à la Maison Blanche, le Président américain, Donald Trump a signé plusieurs décrets dont la suspension de l’aide de l’aide aux pays africains à travers son agence USAID. Concernant l’Afrique du Sud, la note est encore plus salée : Donald Trump a annoncé le gel de toutes les aides des Etats Unis vers l’Afrique du Sud. Selon lui le pays Arc En Ciel maltraite les minorités blanches avec la loi d’expropriation des terres dans le cadre de la restitution des terres arrachées dans la période de l’apartheid. Posant même le statut de réfugiés aux Afrikaners, les descendants des premiers colons. Selon le Président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, lors d’un discours sur l’Etat de la nation, « le gouvernement n’a confisqué aucune terre… Nous ne nous laisserons pas intimider, nous sommes un peuple résilient », a-t-il laissé entendre.
L’Afrique du Sud qui détient les plus grandes réserves mondiales d’or, de métaux et minerai pourrait réagir à ces sanctions américaines. A la veille du sommet des ministres des Affaires étrangères du G2O à Johannesburg, la rumeur court sur une probable suspension, non encore confirmée par la diplomatie Sud-africaine, des activités des entreprises américaines sur son territoire et l’arrêt d’exportation des minéraux vers les États-Unis.
Il faut noter que la demande américaine dans les minéraux stratégiques d’Afrique du Sud, important dans les industries technologiques, pourrait aussi connaître un arrêt. Washington serait obligé de chercher d’autres fournisseurs et à des coûts sûrement exorbitants. Chose que semble ignorer Donald Trump.