Le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan El-Khatib, a déclaré que le ministère préparait une nouvelle vision des politiques d’investissement et de commerce pour la prochaine décennie. Qui comprendra un document de politique d’investissement et de commerce pour l’Égypte au cours des dix prochaines années.
La vision du gouvernement et les politiques connexes, qu’elles soient monétaires, financières ou commerciales, visent à restaurer la confiance des investisseurs locaux et étrangers dans les politiques gouvernementales en matière d’investissement et de production, à renforcer le rôle du secteur privé dans l’industrie et la production et à améliorer leur capacité à anticiper ces politiques.
El-Khatib a expliqué que la vision donne la priorité à la production destinée à l’exportation, en mettant l’accent en particulier sur la valeur ajoutée aux exportations égyptiennes. Elle tiendra compte des avantages relatifs et de la compétitivité des industries nationales.
Le ministre a confirmé que le gouvernement égyptien a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre d’un plan global de réformes économiques. Ce plan comprend une feuille de route économique avec des mesures urgentes et des réformes structurelles nécessaires, qui ont contribué à rétablir la position de l’Égypte sur la carte économique mondiale et à améliorer la notation du pays par les agences de notation internationales.
Il a expliqué que dans la dynamique de l’engagement du ministère d’améliorer les services fournis à la communauté des exportateurs et des importateurs, l’Organisation générale de contrôle des exportations et des importations (GOEIC) a travaillé à faciliter le commerce et à éliminer les obstacles pour les exportateurs égyptiens. Cela a été réalisé en adhérant aux derniers systèmes et règles internationaux en matière de procédures d’inspection et de dédouanement des expéditions exportées et importées, ce qui contribue à faciliter le commerce extérieur entre l’Égypte et divers marchés mondiaux.
Le président de la GOEIC, Essam El-Naggar, a déclaré que l’organisation avait mis en place des unités de certification carbone et des laboratoires spécialisés pour analyser l’empreinte carbone et mesurer la biodégradabilité des produits exportés et importés. Cet effort s’inscrit dans le cadre de l’objectif de l’autorité de s’aligner sur les tendances mondiales et les nouvelles mesures de protection du climat et de mettre en œuvre un cadre d’économie verte qui soutient le développement économique durable dans le pays.
