A l’occasion de la 3ème édition du sommet de Finance en Commun à Abidjan, Fair et Gsg ont mené une tribune réflexion au sujet de la finance climatique autour du thème « Joining forces : growing impact in Africa & beyond », le 18 octobre. Les participants et intervenants de l’événement s’accordent à dire que les Objectifs de développement durable (Odd) ne pourront être atteints sans renforcement de la collaboration entre toutes les parties prenantes, et en particulier entre les acteurs de la finance publique et de la finance privée. Une étude présentée lors de ce forum, par les acteur des Odd, montre que le monde est à la recherche de 4200 milliards de dollars pour l’atteinte des Odd.
La ministre ivoirienne de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Belmonde Dogo, a rappelé en ouverture de l’événement la nécessité d’adopter une approche inclusive de la finance à impact. « La réalisation des Odd nécessite le soutien constant des acteurs du secteur public et du secteur privé. A cet effet, pour mobiliser des capitaux et conduire une croissance inclusive et durable en Afrique, il faudra une synergie d’actions de toutes les parties prenantes afin de créer un cadre institutionnel pour la promotion de cette thématique » insiste la ministre.
Le déploiement de mécanismes de réduction des risques peut être déterminant pour attirer les investisseurs privés vers la finance à impact, comme l’a souligné Cliff Prior, directeur général du Gsg, les financeurs publics sont importants pour attirer des montants importants d’investissements privés. Surtout que, 35 milliards de dollars pourraient être débloqués, si 10 % du capital des fonds de pension en Afrique était investi dans les Odd, selon les acteurs.
Ce qui fait dire à Paul-Harry Aithnard, directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire, que c’est un enjeu majeur pour développer les Pme, les faire croître dans la durée et les soutenir à deux niveaux dans la digitalisation et le renforcement des capacités. Les partenariats avec d’autres acteurs sont essentiels ».