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Egypte : le projet « Promouvoir la résilience dans les environnements arides » à l’heure d’un bilan à mi-parcours

par Paul De Kouamé

Le ministre égyptien de l’Agriculture et de la Réhabilitation des terres, Alaa Farouk a déclaré que le projet « Promouvoir la résilience dans les environnements arides » (PRIDE), qui couvre les zones agricoles pluviales s’étendant de l’ouest de Dabaa, au sud de Ras El Hekma, Marsa Matrouh  Al-Najila jusqu’à Sidi Barrani et Salloum, ainsi que Siwa et Al-Maghara, était crucial pour améliorer la vie des citoyens, renforcer leurs capacités et accroître la productivité agricole grâce à l’utilisation optimale des ressources naturelles.

Au cours d’une rencontre avec Mohamed Abdelgadir, responsable du programme de pays du Fonds international de développement agricole (FIDA), Il a souligné que le projet a permis de construire environ 1 600 puits « Nashua » et 400 citernes pour la collecte et le stockage des eaux de pluie afin de fournir de l’eau pour l’usage domestique et l’abreuvement des animaux. Le projet a également permis de réhabiliter 89 puits romains et de construire 70 km de routes secondaires et de développement pour desservir les communautés bédouines.

Les deux personnalités ont évoqué la nécessité d’étendre le développement agricole à toutes les régions d’Égypte, en particulier aux régions frontalières, dans le cadre de l’initiative gouvernementale « Vie décente ». Le ministre et les délégués du FIDA ont passé en revue les résultats du suivi des activités du projet PRIDE, en examinant les travaux de développement mis en œuvre et en s’assurant que les bénéficiaires en tirent profit. La réunion a également passé en revue les progrès réalisés et son impact sur l’amélioration des capacités de production des agriculteurs dans les zones d’intervention du projet, allant de Dabaa et Ras El Hikma à Marsa Matrouh, Al-Najila, Sidi Barrani et Salloum.

« Nous devons nous concentrer sur le développement des fonds de vallée et l’utilisation des eaux de crue dans l’agriculture par la construction de barrages, l’amélioration des pâturages naturels et des ressources animales, en particulier les moutons et les chèvres qui dépendent du pâturage, ainsi que le développement des compétences des femmes du Sinaï et le soutien de leurs activités », a-t-il déclaré.

 

 

 

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