Engagé en 2018, le chemin fer Ghana- Burkina Faso a pu atteindre un taux d’exécution de 80% au niveau de la partie ghanéenne. Partant du port de Tema à Accra, cette voie ferrée est aujourd’hui à Mpakadan à l’est du pays, à quelques kilomètres du grand barrage hydroélectrique d’Akosombo sur le lac Volta, affirment les autorités ghanéennes.
Estimé globalement à 6,8 milliards de dollars, le chemin de fer Burkina-Ghana, transportera annuellement 3 millions de passagers et 17 millions de tonnes de marchandises. Et permettra de créer non seulement 30000 emplois directs et indirects mais augmentera aussi le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, surtout pour le Burkina Faso qui n’a pas accès à la mer.Pour sa réalisation et l’exploitation de cette voie ferroviaire, trois consortiums ont été désignés. Il s’agit de African Global Development, China Railway, et Frontline Capital Advisors.
Face à la difficulté d’investir pour les 10 prochaines années 4 % de leurs produits intérieurs bruts annuels dans la construction de routes- Ce que préconisait la Banque mondiale- le continent devrait développer d’autres projets d’interconnexion comme les voies ferroviaires pour accroître le taux du commerce intra-africain qui est en dessous de 15%.
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